Au cours d’une conférence de presse du RHDP tenue le lundi 28 octobre à Abidjan Cocody, le ministre Adama Bictogo, un haut cadre de cette formation politique, est revenu sur  plusieurs sujets, notamment les récentes piques de Guillaume Soro contre ce parti et le terme « biodégradable » employé par Henri Konan Bédié.

A Guillaume Soro qui traite le RHDP de « troubadour » et qui porte des critiques sur l’état actuel de l’économie ivoirienne, Adama Bictogo le qualifie d' »ex-petit de l’Assemblée Nationale » et lui ajoute: « il faut avoir un minimum de connaissance économique. Ce qui n’est pas le point fort de l’homme. Il a certainement d’autres qualités ailleurs, mais il faudrait quand même avec tout le respect qu’on peut avoir pour sa petite personne, qu’il puisse accepter qu’au plan économique il n’est pas brillant… il a encore à apprendre sur l’économie. Et je pense certainement que ses ballades en Europe peut-être peuvent l’aider. Parce qu’il va côtoyer des personnes qui ont une notion de l’économie et comme il a fait son dernier diplôme, on va donc demander au Ministre Touré Mamadou de lui donner un stage pour améliorer ses connaissances économiques », tance-t-il.

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Après Guillaume Soro, Bictogo a réagi aux propos du président du PDCI-RDA qui a qualifié les bitumes réalisés par le gouvernement en place de « goudron biodégradable » lors de son meeting du 19 octobre dernier à la place Jean Paul II de Yamoussoukro.

« Je suis obligé de sourire avant de répondre au ‘‘biodégradable » du Président Bédié. Avec tout le respect que j’ai pour lui, quand les petits parlent et font des monologues à haute voix parce qu’ils ne connaissent pas, parce qu’ils ne comprennent pas, il faut faire attention. On ne peut pas être aussi amnésique que cela. Nous sommes juste à quelques minutes du 3e pont, on a encore en mémoire le discours du président Bédié. Ce goudron biodégradable porte le nom Henri Konan Bédié. Pourquoi accepte-t-il ce fait ? », lance d’un ton ironique le ministre Bictogo avant de conclure.

« Devant leur incapacité à faire des propositions aux ivoiriens, il faut qu’ils trouvent des thèmes pour occuper l’espace. Mais c’est bon, cela fait partie de la vitalité démocratique » a-t-il conclu.

Mohamed Camara (stagiaire)

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