Politique

Un « allemand » s’en prend à Ouattara, Bédié et « la confrérie »

Mis à jour le 13 février 2020
Publié le 13/02/2020 à 2:57 , , ,

Le représentant du parti fondé par le Pr Mamadou Koulibaly en Allemagne et en Autriche, Benjamin Téhé dans une interview accordée à un confrère, accuse l’idéologie de l’« Houphouétisme » défendue par les héritiers du premier président de la Côte d’Ivoire, d’être à la base de tous les maux du pays.

« Ce mal est contagieux et très mortel. Depuis le décès du premier président, nous ne savons pas ce qu’il a laissé en héritage à ses enfants politiques mais ils ne font que s’entre-déchirer et entraînent tous les Ivoiriens dans cette guerre. De 1993 jusqu’en 2020, il est impossible de retrouver  la quiétude à cause d’eux », accuse-t-il. Et de révéler : « Le comble dans cette histoire est la découverte d’un vaste réseau de fauteurs de trouble. Figurez-vous,  les jardiniers, les coursiers, les hommes et femmes de ménages, les vigiles, et même le notaire (la France) de ces héritiers sont dans cette bataille et souffrent de ce mal ».

Selon Benjamin Téhé, tout homme qui n’est pas issu du moule de l’ « Houphouétisme », qui accède au pouvoir, est combattu par ceux qui se considèrent comme héritiers d’Houphouët-Boigny. Le cas de l’ancien président Laurent Gbagbo est pour lui, illustratif de cette emprise des houphouétiens sur le pays. « Quand vous n’êtes pas membre de cette confrérie, de ce cercle familial que vous accédez au pouvoir par miracle, vous êtes combattus. Le président Laurent GBAGBO en a été victime ».

Poursuivant, le partisan du Pr Mamadou Koulibaly en Allemagne et en Autriche a fustigé les « menaces et intimidations » dont sont victimes les partis politiques de l’opposition.

« Il faut qu’ils comprennent que cette matrice anti-démocratique de faire la politique est caduque. Il faut ouvrir le débat des idées et éviter de tomber dans les pratiques qui n’honorent pas le pays » recommande-t-il.

 
Arnaud Houssou

7info.ci_logo

Abonnez-vous gratuitement à la newsletter 7info

L’INFO, VU DE CÔTE D’IVOIRE