Sécurité

Journée internationale de destruction des armes légères, plus de 24 000 armes collectées et détruites en Côte d’Ivoire

Mis à jour le 10 juillet 2023
Publié le 10/07/2023 à 3:00 , , ,

Les résultats de la lutte contre les armes légères et de petits calibres sont palpables. Pour preuve, l’ensemble des actions menées sur le terrain a permis d’enregistrer 24 345 armes collectées et détruites à ce jour. Ce lundi 10 juillet 2023, l’école nationale de police a abrité la commémoration de la journée internationale de destruction des armes légères et de petits calibres. 

 

 

 

La problématique de la prolifération des armes légères et de petits calibres (ALPC) se pose avec acuité en Côte d’Ivoire et dans le monde. Célébrée au plan mondial le 9 juillet de chaque année, la journée internationale de destruction des armes légères et de petits calibres a été commémorée en Côte d’Ivoire ce lundi 10 juillet 2023. Une occasion, pour tous les acteurs impliqués dans cette lutte de prendre des initiatives fortes visant à attaquer de front cette épineuse question, qui pourrait avoir des répercussions sur l’indice de sécurité dans le pays. Un cadre choisi également pour faire l’état des lieux en matière de lutte contre les armes légères et de petits calibres.

« L’ensemble des actions de lutte enregistre la collecte et la destruction à ce jour de 24 345 armes, 2 635 mines anti-personnel et 6 336 munitions non explosées », a souligné le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Vagondo Diomandé.

 

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Des résultats, preuves des avancées notables enregistrées par la Côte d’Ivoire en conformité aux instruments juridiques internationaux. Cela est appuyé par l’acquisition de quatre machines de destruction d’armes à la découpe.

Selon la CEDEAO, environ huit millions d’ALPC circuleraient de manière illicite au sein de ses États membres. La prolifération et la circulation illicites de ces armes en Afrique de l’Ouest soutiennent l’émergence d’une criminalité transnationale organisée et des mouvements extrémistes violents. Au plan interne, elles entretiennent également un risque latent de violence armée, dans les espaces urbains comme ruraux (axes routiers, sites d’orpaillage, zones frontalières).

 

 

Maria Kessé

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