Politique

Arrestation de Mamadou Traoré, ce qui est reproché au conseiller de Guillaume Soro

Mis à jour le 18 janvier 2022
Publié le 18/01/2022 à 2:10 , , ,

Mamadou Touré, le conseiller politique de Guillaume Soro, séjourne à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA) où il a été déféré le lundi 17 janvier 2022. Il lui est reproché de nombreux faits. Selon des sources judiciaires, l’ex-vice-président de la Mutuelle générale des fonctionnaires et agents de l’État de Côte d’Ivoire (MUGEFCI), est poursuivi pour des actions subversives.

 

Ce sont, apologie du terrorisme article 6 de la loi n02015-493 du 7 juillet 2015portant répression du terrorisme), manœuvres de nature à jeter le discrédit sur les institutions et leur fonctionnement (article 179 du Code pénal).

Il est aussi en détention préventive pour commission d’actes non approuvés et de nature à exposer des Ivoiriens à subir des représailles ( article 155 du Code pénal), diffusion de fausses informations tendant à faire croire qu’une atteinte aux personnes et aux biens va être commise ( article 65 de la loi portant répression de la cybercriminalité).

Mamadou Traoré a été arrêté le vendredi 14 janvier à Abidjan. Fidèle compagnon de Guillaume Soro l’ancien président de l’Assemblée nationale, il saisissait toutes les occasions pour défendre son mentor à visage découvert. Et ne manquait pas de se prononcer sur l’actualité sociopolitique du pays.

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La nouvelle de son arrestation a fait réagir Génération et peuples solidaires (GPS), sa formation politique officiellement dissoute par les autorités ivoiriennes. La détention préventive de Mamadou Traoré est due à sa prise de position contre l’embargo aérien décrété contre Mali par les chefs de l’État de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), estime GPS.

« Générations et peuples solidaires dénonce cette atteinte grave et intolérable à la liberté d’expression et d’opinion, garantie par l’article 19 de la Constitution de la République de Côte d’Ivoire ainsi que les instruments juridiques internationaux tels: la Charte des Nations unies de 1945, la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948, la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples de 1981 et l’Acte constitutif de l’Union africaine de 2001, auxquels notre pays a librement adhéré », indique un communiqué dont 7info s’est procuré copie.

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