« Toute manœuvre d’inhumation du corps est suspendue jusqu’à nouvel ordre afin d’assurer l’exécution d’une autopsie médico-légale permettant de déterminer avec exactitude les causes du décès de Tatiana Kosséré comme l’a formulé initialement sa famille biologique auprès de l’organe judiciaire« , a fait savoir un communiqué signé d’un membre de la famille de l’épouse de Makosso.
« Le Procureur général qui, au vu des éléments dont il dispose et tenant compte de la plainte de la famille biologique de Tatiana Kosséré a ordonné l’ouverture d’une enquête dirigée par la police criminelle », a indiqué la note soulignant que le décès de Tatiana Kosséré « suscite des questions importantes et fondamentales qui doivent être explorées davantage pour en faire des orientations de sensibilisation ».
Camille Makosso, un pasteur beaucoup connu pour ses vidéos en direct sur les réseaux sociaux a perdu son épouse Tatiana Kosséré, celle avec qui il fait souvent ses sorties sur la toile. La belle famille de l’homme qui se fait souvent appelé « le père de la marmaille » estime que leur soeur n’est pas décédée de façon naturelle.
« Nous avons une pensée forte pour les nombreuses familles, des parents qui passent sous silence leurs souffrances, des tragédies similaires et font leur deuil dans un mutisme total pour faute de moyens financiers pour faire valoir leur droit et font souvent face à des menaces d’intimidation », a fait savoir Agnès Lorougnon dans le communiqué ajoutant qu’elle salue « l’initiative pluraliste d’action et cette grande mobilisation pour exprimer une solidarité active en faveur de la femme et des droits des citoyens et nous nous réjouissons ».
« Cependant, nous sommes particulièrement attachés au respect de la procédure d’enquête en cours et nous tenons à rassurer en ce sens les nombreux journalistes et les médias de mass sociaux qui nous contactent qu’un point de presse sera tenu conjointement avec l’avocat de la famille pour décrire plus en détail les causes du décès de Tatiana au moment opportun », a-t-elle signifié.
Sandra Kohet
