Les différents syndicats d’enseignants et leur tutelle, sont en concertation à Grand Bassam, afin de trouver une solution définitive à la crise qui secoue l’école ivoirienne depuis plusieurs semaines. Ils prennent part à un séminaire dénommé, « Atelier de validation des résultats issus des discussions entre l’administration et les syndicats ». Il s’étend sur trois jours. La Ministre Kandia Camara, était à l’ouverture.
Plusieurs points de revendications sont à l’origine du bras de fer entre syndicats et ministère de l’Education Nationale. Mais depuis le 18 février dernier, et selon un chronogramme établi d’accord partie, les discussions engagées entre l’Administration et les Syndicats ont enregistré la participation des membres du Cabinet, de l’Inspection Générale, des Directions centrales du Ministère de l’Education Nationale, de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle, des responsables du Ministère de la Fonction Publique et des Faîtières et Syndicats.
Ces négociations se sont achevées le 26 mars dernier sur des avancées, relativement à des hypothèses ou propositions à soumettre à l’appréciation de la haute hiérarchie administrative. Il s’agit donc lors de ce séminaire, de s’accorder sur les conclusions issues de ces négociations et la conduite à tenir, dans leur application.
« L’école ivoirienne en pleine renaissance permet actuellement de garantir la crédibilité de nos diplômes et d’assurer l’avenir de nos enfants. Nous le savons tous, l’école est un bien communautaire précieux dont le bon fonctionnement induit l’économie du savoir qui fait la force et la fierté des grandes Nations. Saluée par tous, l’embellie relative de l’école ivoirienne est le fruit de la conjugaison de plusieurs facteurs. Mais depuis un certain temps, elle est en proie à une crise. C’est ensemble, la main dans la main, que nous devons chercher les voies et moyens pour répondre aux attentes clairement exprimées » a indiqué Kandia Camara, avant d’inviter toutes les parties prenantes à œuvrer pour une solution durable de la crise.
« Si et seulement si, nous convenons que l’intérêt supérieur de l’apprenant doit être préservé, en tout temps et en tout lieu, nous devons nous atteler à promouvoir le droit à l’éducation.
Plus qu’une tâche professionnelle, c’est un devoir moral. La délicatesse et la noblesse de notre mission commune nous commandent donc de cultiver la solidarité, en privilégiant le dialogue et la concertation » a-t-elle recommandé.
Depuis quelques jours déjà, les élèves ont repris le chemin des classes en Côte d’Ivoire. Le calme est revenu. Le ministère de l’Education Nationale, de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle, souhaite trouver une solution définitive à la crise, qui a paralysé le système éducatif pendant plusieurs semaines. Grand Bassam se veut donc être une rencontre décisive.
Éric Coulibaly
Poleafrique.info
