Société

Soro encore chez le juge, ce qu’on lui reproche

Mis à jour le 3 mai 2021
Publié le 03/05/2021 à 12:53 , ,

Guillaume Soro, l’ex-patron de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire n’en a pas encore fini avec la justice de son pays. Il est encore appelé à passer devant le juge pour des faits différents de ceux pour lesquels il a déjà été condamné à 20 ans de prison. Voici ce qu’on lui reproche.

Déjà condamné à 20 ans de prison, Guillaume Soro est appelé à comparaître à nouveau devant la justice de son pays la Côte d’Ivoire. Il sera jugé une seconde fois, mais cette fois-ci devant le tribunal criminel. L’ancien président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro répondra de ses actes comme le prétend la justice ivoirienne. « L’instruction judiciaire qui est achevée a abouti au renvoi de 8 personnes devant le tribunal correctionnel et de 20 autres devant le tribunal criminel. L’audience devant le tribunal criminel est prévue le 19 mai 2021 », a révélé le procureur de la République Adou Richard face à la presse le vendredi 30 avril 2021.

Guillaume Soro, l’ex-allié du RHDP le parti au pouvoir en Côte d’Ivoire, vit en exil depuis fin décembre 2019. Courant avril 2020, il avait été jugé par contumace devant le tribunal correctionnel pour détournement de deniers publics et blanchiment de capitaux. Guillaume Soro avait été condamné à 20 ans d’emprisonnement.

Pour cet autre procès annoncé, l’actuel président de Générations et peuples solidaires (GPS) est accusé de « complot et atteinte à l’autorité de l’État ». Il comparaîtra avec 19 de ses proches. Ce sont entre autres, les ex-ministres Affoussiata Bamba Lamine, Alain Lobognon, ses deux frères cadets, Simon et Rigobert Soro, et son directeur de protocole Souleymane Kamaraté dit Soul To Soul.

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D’autres investigations concernant 102 personnes se poursuivent. Mais selon le procureur Adou Richard, ces personnes pourraient bénéficier d’une remise en liberté provisoire ou éventuellement être placées sous contrôle judiciaire à la discrétion des juges.

 

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