Après dix jours de cavale, c’est la fin de course pour le principal suspect et ses deux complices impliqués dans le double meurtre de Gbatongouin, dans l’Ouest de la Côte d’Ivoire. 

“La justice fera toute la lumière sur ce triste dossier que nous suivons depuis sa survenue”, a réagi Moussa Diarrassouba, directeur de cabinet de la ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, Nassénéba Touré.

“ Nous avons le rapport de notre direction régionale de la localité.  En liaison avec la police, les enquêtes ont suivi leur cours. Fort heureusement, le grappin a été mis sur le bourreau qui sera traduit devant les juridictions pour que justice soit rendue dans ce crime qui a ôté la vie à une femme et un enfant innocent”, a indiqué Moussa Diarrassouba.

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“C’est l’occasion pour nous de témoigner nos condoléances les plus attristées à la famille éplorée et les rassurer de notre soutien dans ces moments difficiles”, a-t-il ajouté au nom de la Ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant.

“Nous sommes en plein dans les 16 jours d’activisme et vous comprenez qu’il s’agira pour nous d’amplifier la sensibilisation. Ce qui nous permettra de stopper ces violences, surtout ces violences conjugales dans nos foyers et dans nos communautés”, conclu-t-il.

Mercredi, G.B.M a été arrêté avec sa compagne, à Abobo, commune d’Abidjan, où le couple de tueurs s’était réfugié après leur forfait commis dans le village de Gbatongouin près de Man, à 568 KM d’Abidjan.

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Le troisième suspect s’est quant à lui fait épingler à Man dans le village de Kiélé. Il est celui qui aurait égorgé les corps sans vie de dame Kéké et de son fils de 7 ans, selon des témoignages.

Eugène Tristan SAHI