Société

Le Chef traditionnel d’Arrah fait servir des coups de « n’gblé » à des élèves délogeurs

Mis à jour le 12 décembre 2019
Publié le 12/12/2019 à 5:03 , , , , , ,

Depuis le 5 décembre dernier, les vauriens des classes ont tenté de remettre le couvert de l’empêchement des cours par la violence dans des lycées et collèges de différentes villes du pays dont Arrah, dans la région du Moronou mais en ont été empêchés avec promptitude par la population. Saisis, ces perturbateurs avides de repos, ont été corrigés à l’aide de la lanière traditionnelle, le « n’gblé », qui a servi à leur rosser l’arrière-train de multitudes coups.

C’est un habitant de la ville qui donne l’information. Satisfait de la correction corporelle infligée à ces jeunes paresseux avides de congés anticipés, le posteur de l’information soutient que « La solution contre les perturbations scolaires trouvée à Arrah », estimant que « notre exemple est à suivre », se réjouit-il.

Revenant sur les faits, il fait savoir que « Ce Mardi 10 Décembre, dans la ville de Arrah, des élèves ont tenté de perturber les cours pour aller prématurément en congé. Sur ordre de la chefferie, ces derniers ont tous été capturés et copieusement chicottés avec la queue de boeuf appelé communément en Agni « N’gblé », rapporte l’auteur du post sur facebook.

Poursuivant, il précise que « Par ailleurs, leurs parents ont été tenus responsables des dégâts qu’ils auraient commis dans un collège privé ».

La correction corporelle servie avec quatre gaillards, a porté ses fruits car, ces élèves voyous « ont promis et juré ne plus jamais recommencer. »

« Enfin , NANAN TEHOUA a ordonné que tous autres élèves qui tenteraient une autre grève subissent le même sort. Toute chose qui permet le bon déroulement de l’école dans l’attente de la date des congés » fixée au 20 décembre prochain. L’an dernier, face aux mêmes agissements, à Tiémé (Nord-Ouest), les parents d’élèves ont dû se munir de fouet pour superviser les entrées et sorties des élèves. Cette prise de responsabilité avait permis le bon déroulement de l’école.

Ce mercredi 11 décembre, les parents d’élèves, guides religieux et autres acteurs de l’école étaient face à Kandia Camara, le Général Vagondo Diomandé et Sidiki Diakité qui ont fait le point de ces mouvements d’humeur qui ont conduit à la mort de trois élèves. 89 élèves perturbateurs ont été appréhendés, 56 ont été déférés et passeront en jugement.

A Arrah, une lueur d’espoir est née avec le « n’gblé » qui facilite le dialogue social entre élèves perturbateurs et la chefferie traditionnelle adossée à la population.

*n’gblé: Chicotte en Agni, Baoulé

Adam’s Régis SOUAGA

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