Côte d’Ivoire

Grand-Bassam, les Conseils de sous-préfecture réactivés dans le département

Mis à jour le 7 mars 2024
Publié le 07/03/2024 à 4:39 , , , , , ,

Le Préfet de Grand-Bassam, Nassou Sidibé, a lancé la redynamisation ou l’installation des Conseils de Sous-préfecture dans les trois localités concernées (Bongô, Bonoua, Grand-Bassam).

Le conseil de sous-préfecture (CSP), est un cadre de concertation et d’échanges entre le sous-préfet et les représentants des différentes couches socioprofessionnelles de sa circonscription administrative.

Cet outil de gestion a été redynamisé par le président de la République sur proposition du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, a rappelé Nassou Sidibé. Dans le département de Grand-Bassam, sa mise en application a commencé.

L’installation des conseils de sous-préfecture a commencé avec une tournée organisée dans ce sens. Elle se poursuit jusqu’au vendredi 8 mars 2024. À la première étape, le préfet de Grand-Bassam a expliqué l’intérêt de la réactivation des CSP crée depuis 1976 avant d’être mis en veilleuse dans son application dans plusieurs sous-préfectures.

“Le CSP est une cause commune en faveur du développement local. C’est aux membres du Conseil de valider le plan d’action de la sous-préfecture, proposé par le sous-préfet. Vous voyez votre importance ! C’est à vous de dire au sous-préfet ce qu’il faut entreprendre de commun accord avec les entreprises, le Conseil régional, la mutuelle de développement”, a expliqué le préfet de Grand-Bassam.

L’autorité préfectorale a en outre invité l’ensemble des communautés à s’impliquer dans la gouvernance locale et à cultiver le vivre-ensemble en faveur de la cohésion sociale.

Évoquant la composition et fonctionnement des Conseils de la sous-préfecture, qui comprend des membres de droit et des membres désignés, le Secrétaire général 1 de la Préfecture de Grand-Bassam, Lago Digbeu Mathieu, a expliqué la teneur du texte aux membres.

“Le CSP est un cadre de concertation et d’échanges entre le sous-Préfet et les représentants des différentes couches sociales de sa circonscription administrative. À ce titre, le Conseil valide le plan d’actions de la sous-préfecture proposé par le sous-préfet, se prononce sur les questions de développement socioéconomique, culturel, environnemental ainsi que sécuritaire soumises par le sous-préfet. Le Conseil de la sous-préfecture peut se prononcer également sur toutes autres questions d’intérêt pour la circonscription”, a fait savoir Lago Digbeu, à l’occasion de la lecture de l’arrêté préfectoral en lien avec le décret portant création des CSP.

Le CSP comprend des membres de droit et des membres désignés. Pour ce qui est de la sous-préfecture de Bongô, les membres de droit sont entre autres le sous-préfet, le député de Bongo-Bonoua ou son représentant, le président du Conseil régional ou son représentant les chefs des services publics et parapublics. À ceux-ci il faut ajouter les responsables des entreprises privées, la présidente du comité civilo-militaire ou son représentant, les présidents des associations des jeunes de la sous-préfecture Bongo et les présidentes des associations des femmes.

Nommés pour une mandature de trois ans renouvelables, les membres du CSP-Bongô sont révoqués par arrêté du Préfet, sur proposition du sous- préfet.

Au terme de cette tournée d’installation, les regards seront à présent tournée vers les différents CSP pour la mise en place de leur plan d’action annuel axé autour des axes prioritaires de développement de leur localité.

Eugène Tristan SAHI

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