Politique

Dissolution de la CEI, le gouvernement répond à l’opposition

Mis à jour le 27 juillet 2020
Publié le 27/07/2020 à 11:30 , , ,

Interrogé sur l’éventualité de la dissolution de toutes les commissions locales de la CEI, comme exigée par une partie de l’opposition, le Porte-parole du Gouvernement, Sidi Touré s’est exprimé, vendredi 24 juillet 2020 à Abidjan.

« La CEI n’est qu’un organe technique. C’est le peuple qui vote et il est souverain. Nous sommes à quelques semaines du 31 octobre. Parler de dissolution d’organes en charge des élections au regard de ce qui précède, au regard des concessions faites par le pouvoir en place, et au regard des délais qui restent à la CEI pour organiser ce scrutin, n’est qu’un moyen pour cette partie de l’opposition de gagner du temps. Nous ne nous inscrivons pas dans cette dynamique », explique le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement.

Le jeudi 23 juillet 2020, des groupements de partis politiques ont exigé la dissolution de toutes les commissions locales de la CEI et l’audit de la liste électorale pour des « élections transparentes ».

« Il est important de rappeler que la CEI, dans sa composition actuelle est le fruit d’un consensus national, issu du dialogue politique mené par le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly du 21 janvier au 26 Juin 2019. L’objectif de ce dialogue était d’aboutir à un meilleur équilibre dans la composition des organes de la CEI. C’est donc en se fondant sur les propositions de réformes transmises par les parties prenantes que des avancées majeures ont été enregistrées », souligne le porte-parole du gouvernement.

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« On peut citer entre autres le retrait des représentants de l’Assemblée nationale et du ministre de l’Économie et des Finances de la commission centrale, l’augmentation du nombre des représentants de la société civile, qui est passé de quatre à six au sein de ladite commission, dont quatre pour les Organisations de la Société Civile, un  pour le Barreau et un pour la Commission nationale des Droits de l’Homme et enfin la réduction du nombre des représentants des partis politiques, qui est passé de quatre à trois« , a-t-il énuméré.

Par ailleurs, le, porte-parole du gouvernement a rappelé un « acte fort du gouvernement », qui a été de donner son accord pour que les représentants du président de la République et du ministre en charge de l’Administration du Territoire ne soient pas candidats au poste de Président de la Commission électorale indépendante. « C’était une exigence de l’opposition », a-t-il précisé.

Sandra Kohet
7info.ci

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