Politique

Depuis Yamoussoukro, Bédié dénonce une  » dictature galopante » en Côte d’Ivoire

Mis à jour le 19 octobre 2019
Publié le 19/10/2019 à 8:41 , , ,

Le président du PDCI, Henri Konan Bédié a dénoncé ce samedi 19 octobre au cours d’un meeting, une « dictature rampante » en Côte d’Ivoire. 

Il était très critique ce samedi 19 octobre à Yamoussoukro contre les actuels tenants du pouvoir d’État. Face à des milliers de militants qui ont effectué le déplacement à cette place Jean-Paul 2 de la ville, Henri Konan Bédié le président du PDCI a dépeint la gestion actuelle de la Côte d’Ivoire.

« Chers frères et sœurs nous assistons à des dérives dangereuses et totalitaires qui menacent notre chère République ; une république que nous avons bâti patiemment dans la concorde. Chers concitoyens, ne cédons pas à la peur sinon nous serons complices et comptables de l’effondrement de la République qui protège et défend les valeurs de paix, de cohésion nationale indispensable à la vie dans notre nation », fait remarquer Henri Konan Bédié.

Pour le leader du plus vieux parti ivoirien,  » l’heure est grave« . Aussi invite-il ses militants à l’action pour dit-il sauver le pays. « Réveillons-nous pour dire non à cette dictature galopante. Nous sommes à un tournant décisif de notre combat. L’heure est grave », déclare-t-il.

S’agissant des élections à venir dans le pays, Henri Konan Bédié annonce que le PDCI et ses alliés sont déterminés à diriger la Côte d’Ivoire. « A l’approche de l’élection présidentielle prochaine, le PDCI (et) ses alliés sont plus que jamais déterminés pour prendre les rênes du pays afin de reconstruire selon la vision » d’Houphouet-Boigny le premier président du pays par ailleurs fondateur du PDCI. 

Il lance dans la foulée un appel à tous les partis et mouvements politiques qui partagent cette idée à le rejoindre. Que « ceux qui partagent nos idées de se joindre au PDCI pour militer activement afin que nous gagnions les élections l’année prochaine », invite-il. Non sans leur recommander de faire leurs papiers d’identité et de s’inscrire sur les listes électorales afin que leurs voix contribuent à la victoire de l’opposition.

Richard Yasseu

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