Politique

Conseil de l’Entente, voici les membres du secrétariat exécutif qui réclament le départ de Marcel Amon Tanoh

Mis à jour le 15 juin 2023
Publié le 15/06/2023 à 11:51 , ,

Il n’est plus question pour eux que le ministre Marcel Amon Tanoh demeure le secrétaire exécutif du Conseil de l’Entente. Dans un courrier adressé au président togolais Faure Gnassingbé, actuel président en exercice de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement du Conseil de l’Entente, des membres de cet organe de l’institution sous-régionale, appellent à la démission de l’ex-ministre des Affaires étrangères. Qui sont-ils et que lui reprochent-ils ?

 

Vingt (20) signatures de personnes qui ne veulent plus du ministre Marcel Amon Tanoh comme leur patron. Tous membres du Conseil de l’Entente, ces initiateurs de la pétition demandant la démission de leur responsable sont surtout issus du Secrétariat exécutif, qui est l’organe administratif permanent et opérationnel de l’institution sous-régionale.

Une demande appuyée au point d’annoncer un arrêt de travail à compter de ce jeudi 15 juin 2023.

Parmi eux, des ressortissants de tous les pays membres du Conseil, y compris la Côte d’Ivoire. Selon un document publié dans la presse locale, et consulté par 7info, deux ivoiriens figurent dans cette liste. Ce sont pour l’un, le chef du service comptabilité de l’ordonnateur, et pour l’autre, le chef de service SMG.

Pour le compte du Niger, on dénombre quatre personnes qui ont signé dont un Secrétaire exécutif adjoint, le chef de service informatique. Quatre personnes ont aussi signé la pétition pour le Togo. Il en est de même pour le Burkina Faso, et deux béninois.

Selon le courrier adressé au président en exercice de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement du Conseil de l’Entente, ces membres du conseil exécutif reprochent au ministre Marcel Amon Tanoh sa gouvernance administrative, financière et ses rapports avec les autres organisations sous-régionales.

« (…) cette gouvernance de Monsieur Marcel Amon Tanoh a occasionné un amenuisement accéléré des ressources financières, un climat social délétère, un personnel démotivé et une situation d’insécurité des emplois », expliquent-ils dans leur courrier.

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La réaction de la Conférence des chefs d’Etat et des gouvernements est attendue sur le sujet.

Le Conseil de l’Entente faut-il le rappeler comprend la Côte d’Ivoire, le Bénin, le Togo, le Niger et le Burkina Faso.

Richard Yasseu   

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