Souleymane Diarrassouba, Ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Promotion des PME représentait le Premier Ministre Amadou Gon Coulibaly au lancement des activités du comité de suivi-évaluation de la réforme de la formation professionnelle par apprentissage.
Avoir des dirigeants de très petites et moyennes entreprises mieux formés afin d’aboutir à une transformation structurelle de l’économie ivoirienne par une industrialisation forte, voici l’axe 3 du Plan national de développement, PND 2016-2020 de la Côte d’Ivoire. Pour y parvenir, il faut des ressources humaines de qualité, bien formés afin que selon Souleymane Diarrassouba, elles soient en ce qui concerne les jeunes apprenants visés par l’apprentissage, des « ivoiriens nouveaux ayant le sens du civisme, qui participent de façon hardie au développement du pays ».
Sur les quatre années à venir, annoncera le représentant du Premier Ministre Amadou Gon Coulibaly, ce sont 28 établissements professionnels que le gouvernement va construire avec l’appui des partenaires privés. Souleymane Diarrassouba a recommandé aux 15 membres dont une seule femme, de « jouer leur rôle avec dévouement ».
Cette sortie du Ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Promotion des PME, représentant le chef du gouvernement, a été faite lors de la cérémonie de lancement des activités du Comité de suivi de la réforme de l’apprentissage dans le cadre du Projet Emploi Jeunes et développement des compétences (Pejedec). C’était ce mardi 17 avril, en début d’après-midi au siège de la CGECI, à Abidjan Plateau.
Pour Touré Mamadou, Secrétaire d’Etat chargé de l’Enseignement Technique et de la Formation professionnelle, qui avait à ses côtés le ministre de l’Emploi et de la Protection Sociale, Jean Claude Kouassi, « la formation professionnelle et l’enseignement technique constituent un pilier stratégique qui conduira la Côte d’Ivoire vers l’émergence ».
Il estime que cet apprentissage est une « voie importante pour la Côte d’Ivoire dans la lutte contre le chômage des jeunes ». Il relève en outre que 8000 jeunes ont été formés grâce à l’apprentissage rénové. Touré Mamadou vante également les mérites de l’apprentissage rénové qui met l’apprenant au contact d’un maître-artisan suivi par des encadreurs.
Bakayoko Sahi et Marie Josée Loua Lou sont des bénéficiaires de cette formation. Ils se disent satisfaits de leur encadrement. « Avec mon maître-artisan du quartier, j’apprenais directement sans méthode. Or, ici, avec l’Agefop, l’encadrement est suivi et nous bénéficions de paiement de prime. Des encadreurs passent vérifier le travail », témoigne Bakayoko Sahi.
Actuellement quatre centres pilotes de formation professionnelle servent de creuset à cet apprentissage institué par l’Arrêté N°734 du 12 septembre 2017.
Adam’s Régis SOUAGA
Source : rédaction PôleAfrique.info
