Société

Abidjan au rythme d’un nouvel appel à manifester de l’opposition

Mis à jour le 17 août 2020
Publié le 17/08/2020 à 11:41 , , , ,
Après une semaine mouvementée par des manifestations éclatées de l’opposition dans le pays, ce lundi 17 août semble être un jour calme dans le district d’Abidjan. Même si à 6h du matin, les rues, habituellement bondées, étaient plus ou moins vides, les travailleurs s’empressaient de rejoindre les bureaux.
 
Les activités reprennent peu à peu dans les communes. Selon les observations de 7info, certaines gares de transport en commun sont vides de clients. A croire que les populations hésitent à sortir de peur de tomber dans  une manifestation de rue.
 
Dans la commune de Yopougon, les bus de la Sotra sont invisibles. Au quartier Koweït, la circulation est normale même si du côté de Sideci, un affrontement a eu lieu aux environs de 5 heures entre des jeunes manifestants contre le nouveau mandat du chef de l’Etat, Alassane Ouattara et un autre groupe, opposé à ces empêchements de circuler. La situation est revenue au calme.
 
A Gesco, des jeunes qui se réclament du mouvement politique GOR (Gbagbo ou Rien) se préparent à barrer l’autoroute du Nord.
 
A Cocody, la circulation est normale. Une patrouille du groupement mobile d’intervention (GMI) de la police nationale est prédisposée au rond-point de la riviera 2. 
 
Le lundi 10 août 2020, des organisations de la société civile et des membres de l’opposition ont appelé à manifester. Le lundi 10 et le jeudi 13 août dernier, les marches éclatées dans le pays ont été observées. 
 
Ces manifestations, violentes à certains endroits, ont causé  un bilan de « 05 morts et 104 blessés » dont « 03 morts à Daoukro, 01 mort à Gagnoa et 01 mort à Bonoua« , a indiqué la note du ministère de la sécurité et de la protection sociale précisant que  « parmi les blessés le Chef de service du Commissariat de Police de Bonoua, pris à partie par des manifestants, n’a eu son salut que grâce à l’intervention et la protection de Sa Majesté le roi de Bonoua ».
 
Plusieurs personnes ont été interpellées dont des femmes du GPS ( parti de Guillaume Soro) et Pulchérie Gbalet, membre de la société civile, proche de l’opposition.
 
Pour le porte-parole de la police, Bleu Charlemagne, ces marches n’étaient pas autorisées.
Sandra Kohet
7info.ci 

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