Le viaduc n’est pas totalement terminé mais les Ivoiriens pourront le traverser. Selon le Premier ministre Robert Beugré Mambé en visite sur le chantier du 4e pont d’Abidjan jeudi, une partie de l’ouvrage sera livrée les jours à venir.

Plus de 112.000 véhicules par jour. C’est le chiffre que révèle le trafic routier entre les communes de Yopougon et d’Adjamé. Et c’est pour pour rendre plus fluide la circulation sur l’autoroute du nord, seule voie d’accès à ces quartiers populaires, que les travaux du 4e pont ont été lancés.

Mais depuis juillet 2018, l’ouvrage a pris du retard. Initialement prévu pour s’achever en août 2020, le 4e pont n’a toujours pas été livré du fait principalement du coronavirus. C’est donc pour donner un coup d’accélérateur aux travaux, que le Premier ministre Robert Beugré Mambé, s’est rendu sur le chantier.

Il annonce l’ouverture d’une section du 4e pont dans les prochains jours, afin d’entamer le processus de désengorgement de l’autoroute.

« Nous sommes venus visiter ce chantier pour évaluer le délai à partir duquel les Ivoiriens pourront utiliser ce 4e pont en attendant son inauguration. Nous avons constaté que la section qui part du carrefour du premier pont jusqu’à Attécoubé, au niveau du Sebroko, peut être utilisable sous réserve des recommandations qui ont été faites à l’entreprise chargée des travaux. Notamment les finitions des embrassements, des sorties et des accès. On leur a donné un délai, ils le savent » assure le Premier ministre ivoirien.

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Le viaduc a mis du temps à sortir de terre certes, mais le calvaire des automobilistes tire à sa fin.

« Nous avons demandé à l’entreprise d’accélérer la deuxième partie des travaux. Nous lui avons signifié qu’elle a les moyens, le matériel, les matériaux et les hommes qu’il faut pour finir ce chantier dans les meilleurs délais » fait remarquer Robert Beugré Mambé.

Le chef du gouvernement souhaite que les travaux du 4e pont soient livrés avant la fin de l’année au même titre que ceux de la voie de contournement Y4, visitée la semaine dernière. La Côte d’Ivoire, qui organise la CAN 2023, souhaite réduire les embouteillages dans la capitale économique et ainsi faciliter la circulation des biens et des personnes pendant l’événement.