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Sous pression de la guillotine, Akinwumi Adesina effectue une tournée auprès des chefs d’Etat

Mis à jour le 5 juin 2020
Publié le 05/06/2020 à 6:53 , , , ,

En attendant la session extraordinaire pour l’élection du nouveau président de la BAD, Akinwumi Adesina sollicite l’aide des chefs d’états sur les différentes allégations émises à son encontre.

Après avoir reçu le soutien de son président Muhammadu Buhari du Nigeria, le président en exercice de la banque africaine de développement, s’est rend ce jeudi 4 juin 2020 au Sénégal, puis au Ghana pour demander aux différents présidents de plaider sa cause dans l’affaire qui l’oppose au groupe des lanceurs d’alertes, rapporte Financialafrik.com.

Entre temps,les prochaines assemblées générales annuelles sont prévues du 25 au 27 août 2020. «Si la situation de statu quo persiste jusqu’à cette date, il est fort probable que les élections soient repoussées et que la Banque Africaine de Développement bascule dans une phase intérimaire », a déclaré une source au confrère le FinancialAfrik.com.

Selon l’Agence France Presse, Akinwumi Adesina, fait l’objet d’une enquête approfondie relativement aux accusations portées contre lui par des lanceurs d’alertes.

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Le président de la BAD est entre autres, accusé de « comportement contraire à l’éthique, enrichissement personnel et favoritisme ». Il lui ai reproché son favoritisme dans de nombreuses nominations de hauts responsables, en particulier de compatriotes nigérians. Ces accusations sont portées contre lui par des lanceurs d’alerte que d’aucuns présentent comme un groupe d’employés. Ces derniers reprochent aussi à Akinwumi Adesina d’avoir nommé ou promu des personnes soupçonnées ou reconnues coupables de fraudes ou de corruption, ou de leur avoir accordé de confortables indemnités de départ, sans les sanctionner.

En attendant, plusieurs gouverneurs, y compris ceux favorables à Akinwumi Adesina, semblent accepter le principe d’une enquête indépendante, pour laver l’honneur du président. Mais l’intéressé semble s’opposer à cette exigence de l’administration américaine appuyée par la plupart des pays non régionaux et qui supposerait une mise en congé le temps de l’enquête.

C’est au ministre ivoirien du Plan et du développement Kaba Nialé en sa qualité de présidente du bureau du conseil des gouverneurs de la BAD, que revient la tâche de faire éclater la vérité sur les accusations portées contre le président de la Banque africaine du développement. Le compte à rebours est lancé sur la tête d’Akinwumi Adesina, placée sous la guillotine.

Sandra Kohet
7info.ci

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