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Santé : dengue-paludisme, voici la différence

Mis à jour le 28 octobre 2022
Publié le 28/10/2022 à 11:00 , , , ,

Leur nom est un moyen pour les différencier. Mais au-delà, dans la manifestation, la dengue et le paludisme sont des maladies distinctes l’une de l’autre.

Elles sont presque identiques. Et cela pour plusieurs raisons. Le paludisme et la dengue ont le même mode de transmission. Selon un médecin joint par 7info, pour l’une ou l’autre, de ces deux maladies, la piqûre de moustique est le vecteur. Mais au-delà, dans la manifestation, la dengue et le paludisme sont des maladies distinctes l’une de l’autre.

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« Il est vrai que les transmissions pour les deux maladies se font par les moustiques, mais les manifestations ne sont pas les mêmes tout le temps que durent ces maladies. Pendant les premiers jours, la dengue et le paludisme peuvent avoir les mêmes signes. À savoir la fièvre, la fatigue, les douleurs articulaires, les céphalées, et dans certains cas des vomissements ainsi que des frissons. Mais dans la dengue, il y a ce côté hémorragique qui apparaît. Il faut entendre par là qu’on peut avoir des diarrhées sanguines pouvant entraîner la mort », explique à 7info le médecin qui a requis l’anonymat.

Selon l’expert, si la détection du paludisme n’est pas évidente à l’œil nu, il est davantage impossible pour le citoyen lambda de reconnaître la dengue. Pour être situé et savoir s’il s’agit d’un paludisme ou de la dengue, il faut se rendre à l’hôpital, où des prélèvements et des analyses sont faits, précise-t-il.

Selon l’Institut national de l’hygiène publique (INHP), la Côte d’Ivoire a enregistré 380 cas de dengue, dont 3 décès à fin septembre 2022, contre 291 cas en 2019.

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Pourtant la dengue ne faisait plus partie du répertoire des maladies dans le pays. Avec des actions fortes, dont la démoustication, les autorités sanitaires ivoiriennes avaient réussi à faire reculer l’épidémie. On croyait même l’avoir éradiquée. Mais cette maladie virale réapparaît.

« Il peut y avoir plusieurs causes. Mais, seules les investigations de l’INHP peuvent donner des explications. Car généralement pour le savoir dans ce genre de cas il y a des enquêtes épidémiologiques qui sont faites pour déterminer les causes et la provenance », explique notre médecin.

Pour se protéger contre l’une ou l’autre de ces maladies, la population est invitée à vider les retenues d’eau après les pluies, assécher les eaux stagnantes, se débarrasser des objets usagés qui favorisent la présence et la reproduction des moustiques, notamment les casseroles, les canaris et les vieux pneus.

Richard Yasseu

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