Retour de Guillaume Soro : un militant de GPS supplie Alassane Ouattara

Mis à jour le 14 novembre 2022
Publié le 08/10/2022 à 8:00 , , , ,

Un plaidoyer pour le retour de l’ancien président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro. Diallo Ibrahim, un militant de Générations et peuples solidaires (GPS) a organisé une conférence de presse afin que sa voix porte vers le Chef de l’État Alassane Ouattara.

C’était le mardi 4 octobre 2022 à Bouaké.

Le militant de GPS Bouaké s’est dit très engagé pour la réconciliation et la paix. Pour « Jacquou le croquant », il faut tourner la page et oublier totalement le passé.

« Le moment de la réconciliation entre tous les fils et filles de ce pays a sonné. C’est pourquoi je saisis cette occasion pour demander pardon au président Alassane Ouattara. Aujourd’hui, nous ne voulons plus de conflits, de palabres. Tout ce que nous souhaitons c’est la réconciliation entre notre leader Guillaume Soro et son père Alassane Ouattara pour le bonheur des Ivoiriens. La séparation du président Alassane Ouattara et de son fils Guillaume Soro n’arrange personne », a-t-il reconnu.

« Nous demandons pardon à notre père, Alassane Ouattara. Nous demandons au président Ouattara pour Guillaume Soro. Un père reste toujours un père. Nous le prions de pardonner à son fils Guillaume Soro pour tout ce qui a été dit et fait et surtout permettre que Guillaume Soro puisse regagner son pays », a plaidé Diallo Ibrahim.

En exil depuis fin décembre 2019, l’ancien Premier ministre Guillaume Soro n’est toujours pas autorisé à rentrer en Côte d’Ivoire. Poursuivi pour « atteinte à la sûreté de l’État », l’ex-président de l’Assemblée nationale a même vu certains de ses compagnons être emprisonnés puis libérés, mais pas tous.

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Selon Diallo Ibrahim, le président de la République doit entériner le retour de Guillaume Soro pour une paix durable.

« Nous prions tous aujourd’hui pour que la paix règne en Côte d’Ivoire », a-t-il souligné avant de réagir sur les défections enregistrées dans le camp de GPS.

« Chacun est libre de ses mouvements, libre d’aller où il veut. Ceux qui ont décidé de partir ailleurs, c’est leur choix. Ceux qui veulent partir qu’ils partent, nous qui avons décidé de rester, nous sommes là. Les défections, les départs ne font pas un phénomène nouveau dans les partis politiques. En aucun cas cela ne pourrait susciter la disparition du GPS », fait remarquer le militant de GPS.

L’homme a souhaité que tous les acteurs politiques participent activement à la vie de la nation en posant des actions de paix.

Oscar de Ouellé,

Correspondant régional

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