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Prix du pétrole : faut-il craindre une nouvelle flambée en Côte d’Ivoire ?

Mis à jour le 3 avril 2023
Publié le 03/04/2023 à 6:18 , , , ,

Encore une hausse du prix du pétrole sur les marchés mondiaux. Ce lundi 3 avril 2023, le baril de Brent qui est la référence mondiale connaît un bond de 5% sur son prix.

 

Selon le confrère français RFI, cette hausse brusque est due au fait que de grands pays producteurs de l’or noir se sont entendus sur des coupes dans la production.

Ces gros producteurs sont l’Algérie, l’Irak, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, Oman et le Koweït. De manière concertée, ces pays ont décidé de réduire leurs productions à partir de mai 2023. Et ce, jusqu’à la fin de l’année. Avec cette réduction, fait savoir le confrère, ce sont un million de barils par jour qui n’arriveront pas sur le marché.

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En 2022, alors que la crise ukrainienne battait son plein, le monde entier avait fait face à des difficultés de fourniture en hydrocarbures. Une inflation générale qui en était la conséquence directe, était constatée dans plusieurs pays du monde.

Cette fois encore, des spécialistes craignent une hausse générale des prix des produits pétroliers.

« Lorsque l’offre baisse, il est évident que les prix vont augmenter. Le pétrole, on le sait est utilisé par tous dans le monde. Que ce soit dans le transport, l’aviation, ou pour faire tourner les moteurs de tout genre…le pétrole est utilisé. Avec cette information, il est clair qu’il y aura un impact sur le niveau général des prix », analyse pour 7info, Dr Roméo Boyé, un macro-économiste, modélisateur et chercheur à la cellule d’analyse de politiques économiques du Centre ivoirien de recherche économique et sociale (CIRES).

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Mais selon le spécialiste, il ne faut pas s’alarmer pour autant. La solution pour faire face à une inflation pourrait venir de la capacité des banques centrales.

« Tout va dépendre maintenant de la réaction de chaque banque centrale. Quand il s’agit de l’inflation, ce sont les banques centrales qui sont bien placées pour contenir les hausses. L’État ne gère que la politique budgétaire. Dans ce cas d’espèce donc, on va se référer aux banques centrales pour faire en sorte que l’inflation ne soit pas à un niveau trop élevé, donc qu’elle soit contenue », analyse-t-il.

Avec la dernière hausse du coût du pétrole récemment connue dans le monde entier, la Côte a enregistré une augmentation du prix de ses produits pétroliers. Suite à cette inflation, le prix du Super sans plomb est passé de 735 FCFA à 815 FCFA. Pour cette énième hausse annoncée à l’échelle mondiale à partir de mai 2023, à quoi faudra-t-il s’attendre ?

Richard Yasseu

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