Côte d’Ivoire

Opposition- L’URD étend sa toile, la réforme de la CEI toujours à l’ordre du jour

Mis à jour le 17 septembre 2018
Publié le 15/05/2018 à 2:21 ,

L’Union Républicaine pour la Démocratie de Danielle Boni Claverie, continue de tisser sa toile dans le paysage politique ivoirien. Ce samedi 12  mai, à Issia, une ville du centre-ouest de la Côte d’Ivoire, s’est tenue la cérémonie d’investiture des coordinations du parti, dans la région. La présidente en a profité pour annoncer les objectifs de son parti d’ici à 2020.

On prépare la grand-messe électorale de 2020 à l’URD. Et pour cela, la mobilisation doit réussir, tant à Abidjan qu’à l’intérieur du pays. Ainsi, pour une meilleure représentation sur le territoire, le parti a décidé d’installer des coordinations dans le Haut Sassandra, précisément dans le département d’Issia. Ceci, dans le but d’étendre ses sections et mobiliser ses militants pour les futures échéances électorales. Selon la présidente Danielle Boni Claverie, l’Union Républicaine pour la Démocratie, doit jouer sa partition dans le processus de réconciliation en Côte d’Ivoire.

« Aujourd’hui plus que jamais, la Côte d’Ivoire a besoin de nous. Il est regrettable que le Pouvoir rejette la moitié de sa population sous le vocable de « pro Gbagbo », entretenant ainsi la division, la haine, le népotisme et la politique de rattrapage. 7 ans après la crise électorale, ne serait-il pas temps de se pardonner pour s’aimer à nouveau. Le Président Houphouët-Boigny a toujours prôné le dialogue, l’amour, le consensus. Pourquoi ses héritiers ou ceux qui se réclament de lui, n’arrivent-ils pas à se libérer de cet esprit de vengeance et de règlement de compte ?» s’est elle interrogée, devant les centaines de militants, qui ont effectué le déplacement.

L’objectif pour le parti est non seulement de participer à la réparation du tissu social, mais aussi, de contribuer à la démocratie dans le pays. A ce sujet, l’URD, l’un des partenaires de la coalition EDS (Ensemble pour la démocratie et la Souveraineté) avec ses alliés dont le FPI tendance Abou Drahamane Sangaré, avait participé à la marche du 22 mars, pour réclamer la réforme de la Commission Électorale Indépendante (CEI), sans succès. Mais le parti, n’entend pas reculer.

« Nous allons poursuivre notre combat pour que les décisions de la Cour de justice africaine des Droits de l’Homme s’appliquent en Côte d’Ivoire et que nous puissions, pour éviter tout trouble électoral, nous doter d’une CEI équilibrée, indépendante et neutre » a assuré l’ancienne ministre de la communication de Côte d’Ivoire, avant d’annoncer quelques objectifs pour les prochaines présidentielles.

« J’affirme ici que l’opposition significative saura se concerter pour désigner en 2020, deux candidats pour un ticket gagnant PR et vice-président. Le FPI de Laurent Gbagbo se met déjà en rang de bataille avec ses alliés dans la perspective d’une victoire éclatante que nous obtiendrons à travers des alliances intelligentes » a assuré la présidente de l’URD, Danielle Boni Claverie.

Pour le marathon électoral de 2020, il faudra sûrement compter sur les partis dits « petits », dans le sprint final.

Éric Coulibaly

Source : Rédaction Polefarique.info

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