L’accord d’Alger qui visait à mettre fin à la guerre entre le gouvernement malien et les mouvements séparatistes signé le 15 mai et le 20 juin 2015 après des négociations menées à Alger, a été rompu le jeudi 25 janvier 2024.
« Fin avec effet immédiat » de l’accord d’Alger. La décision est prise par les autorités maliennes qui évoquent « le changement de posture de certains groupes signataires et «les actes d’hostilité et d’instrumentation de l’accord de la part des autorités algériennes, dont le pays est le chef de fils de la méditation » entre les séparatistes du Nord en majorité touareg et le pouvoir de Bamako.
Selon Amadou Sissoko étudiant à l’université de Bouaké, (Master en histoire), la décision du régime de Bamako n’est pas surprenante.
« Depuis la reprise des hostilités entre Bamako et les groupes indépendantistes du Nord, c’était prévisible. Et le président Assimi Goïta avait annoncé les couleurs lors de ses vœux de nouvel an. Il avait évoqué l’idée de la mise sur pied « d’un dialogue direct inter-malien pour privilégier l’appropriation nationale du processus de paix ».
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Une main tendue rejetée par les groupes indépendantistes qui se disent prêts à affronter le régime malien.
« Tous les canaux de négociations sont désormais fermés. (…) Nous n’avons pas d’autre choix que de livrer cette guerre qui nous est imposée par cette junte illégitime avec qui le dialogue est impossible », a déclaré Mohamed Elmaouloud Ramadane, le porte-parole de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA).
