Société

L’UNJCI sans président après un congrès bâclé

Mis à jour le 22 juillet 2019
Publié le 22/07/2019 à 3:53 , , , , ,

 » Le journaliste face à ses responsabilités » est le thème du 10ème congrès ordinaire de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) qui s’est tenu ces 20 et 21 juillet n’a pu aller à son terme. Le vote pour renouveler les instances n’a pu se tenir ce dimanche, les journalistes n’ayant réussi à s’accorder sur le mode du scrutin.  

L’UNJCI n’a pas changé de direction à l’issue du 10ème congrès ordinaire de l’organisation tenu ces 20 et 21 juillet à l’auditorium du Ministère des Affaires Etrangères du Plateau. Les trois candidats en lice ne sont pas parvenus à trouver un accord sur le mode du scrutin. La question des procurations à l’origine du désaccord, a plombé le scrutin.

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Les congressistes de l’Union Nationale des Journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) ont offert un spectacle de pugilat dans le cadre de leur congrès. Ce dimanche 21 juillet, dernier jour du congrès, les journalistes n’ont pu s’accorder jusqu’à minuit sur le mode de désignation de leur nouveau président. Le problème se situait au niveau du nombre de procurations autorisé pour chaque candidat. Tandis que Franck Ettien, candidat de la liste « Innovons Ensemble » et Lance Touré de la liste « Cohésion Action Professionnalisme« , militaient pour la limitation ou l’annulation pure et simple des procurations, Jean Claude Coulibaly, le troisième candidat souhaitait plutôt, que chaque électeur puisse jouir d’une procuration comme mentionné dans les textes de l’organisation.

Pourtant, les trois candidats, selon Brou Presthone, président du comité d’organisation, avaient été approchés sur la question du nombre de procuration à autoriser pendant le vote. Il en est ressorti un accord de 25 procurations par candidat. Mais, ce consensus a volé en éclat au moment d’élire le nouveau président de l’UNJCI. Toutes les tentatives de conciliation menées jusqu’à minuit par César Etou, le président du congrès pour permettre le vote, n’ont rien pu faire face à l’intransigeance des différents candidats. Le choix du Congrès de procéder à un scrutin sans procuration pour trancher la question n’a obtenu l’assentiment de l’équipe de Jean Claude Coulibaly. Elle a simplement décidé d’empêcher la tenue de l’élection.

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Un renfort de police arrivé de la préfecture de police sur instructions expresses du Préfet de police, le Commissaire Dosso Siaka, a exfiltré César Etou alors que certains congressistes  tentaient d’emporter l’urne. La police a donc été contrainte de faire évacuer l’auditorium du ministère des Affaires Étrangères qui accueillait cet événement. Un nouveau congrès sera convoqué après saisine du ministère de la Communication et des Médias. Mais pour l’heure, avec la démission du président du congrès, la présidence actuelle, dirigée par Moussa Traoré Hamed, administre l’organisation jusqu’au prochain congrès.

Éric Coulibaly et Richard Yasseu

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