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Lagardère assommé par une mauvaise passe de la CAF s’enfonce dans la crise

Mis à jour le 14 novembre 2019
Publié le 14/11/2019 à 11:14 , , , ,

Le deal avait été acté du temps d’Issa Hayatou. Mais, la balle a roulé dans tous les sens et le camerounais a été remplacé à la tête de la Confédération Africaine de Football (CAF). Ahmad Ahmad avait souhaité tout reconsidérer, dès sa prise de fonction, à la tête de l’organisation en 2017. Le contrat avec Lagardère, qui détenait tous les droits de diffusion des compétitions de football sur le continent, a été remis en cause. Un nouvel appel d’offres leur a été défavorable.

Le groupe français était alors face à un dilemme. Tenter de maintenir l’accord ou demander réparation eu égard au déficit financier enregistré depuis la perte du contrat avec la CAF. Le groupe Lagardère qui n’est plus en odeur de sainteté avec la plus haute instance du football africain, a décidé de réagir.

D’après Arnaud Lagardère, son groupe fera tout pour « maintenir l’accord, avec des changements, ou obtenir une importante réparation en contrepartie ».

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Lagardère a perdu plus de 160 millions d’euros en capitalisation boursière en plus de la perte des contrats TV et Marketing des compétitions de football sur le continent, dont le déficit s’élève à plus de 10 millions d’euros chaque année. La Confédération Africaine de Football (CAF) a en effet lancé un appel d’offres après l’enquête menée par la Commission de la concurrence du Marché commun d’Afrique orientale et australe (COMESA) sur le contrat de commercialisation des droits média et marketing des tournois de la CAF. Un rapport transmis aux différentes parties concernées, en juillet dernier, considérait que l’accord entre Lagardère Sports et la CAF portait atteinte à la concurrence.

Selon l’agence Ecofin, pour remplacer Lagardère Sports, la CAF pourrait se tourner vers Infront Sports & Media, Mediapro ou encore Wasserman. De son côté, Lagardère Sports, qui a également perdu la commercialisation des droits marketing et média des compétitions de la Confédération asiatique de football semble plus que jamais en crise.

Éric Coulibaly

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