Politique

Il était une fois Hamed Bakayoko, le journaliste

Mis à jour le 10 mars 2022
Publié le 10/03/2022 à 6:35 , ,

10 mars 2021-10 mars 2022, un an déjà que s’est éteint l’ex-Premier ministre Hamed Bakayoko. Si du disparu, l’on retient l’image du politicien et du généreux, Hamed Bakayoko a aussi marqué le milieu de la presse en tant qu’homme des médias.

La casquette d’acteur de média est peu connue de lui, pourtant l’ex-Premier ministre a laissé ses empreintes dans le milieu. D’abord journaliste, Hamed Bakayoko gravit des échelons jusqu’à devenir plus tard un patron de presse pendant plusieurs années. Cette passion qu’il avait pour la profession est reconnue par ses ex-confrères qui le racontent.

Son parcours de journaliste

Selon Jean-Claude Coulibaly, le président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI), l’ex-Premier ministre Hamed Bakayoko, a embrassé le métier de journaliste très tôt. En 1990 à l’âge de 25 ans, il fonde le journal ‘’Le Patriote’’ d’abord en version hebdomadaire qui devient plus tard le quotidien que nous connaissons. Il en sera successivement le rédacteur en chef et le directeur de publication. Des années après, celui que l’on surnommait affectueusement ‘’le golden boy’’ devient le directeur général de Mayama Editions, la société éditrice du quotidien ‘’Le Patriote’’. Cet amoureux des médias fait également parler de lui dans le monde de la radio, pour avoir dirigé l’entreprise SORANO, société Radio Nostalgie. Tout d’abord la représentation ivoirienne en 1993 et finalement la représentation africaine en 2000.  C’est seulement en 2005 quand il est nommé ministre des NTIC et de la Communication sous le président Laurent Gbagbo qu’il rend sa démission de son poste de DG de Mayama Editions.

Selon le président de l’Union des journalistes ivoiriens, Hamed Bakayoko a gravi toutes les étapes dans le métier de journaliste, jusqu’à devenir ministre.

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Ses rapports avec le milieu de la presse en Côte d’Ivoire

Face aux difficultés qui gangrènent le secteur de la presse depuis plusieurs années, Hamed Bakayoko était l’interlocuteur idéal, révèle le patron de l’UNJCI et ex-agent au quotidien ‘’Le Patriote’’. « L’homme était un atout pour la communauté des journalistes. Lorsqu’il a été nommé Premier ministre en juillet 2020 par le Président Alassane Ouattara, cela sonnait pour nous un grand espoir, car nous étions convaincus que nos problèmes allaient avoir une oreille attentive. Il connaissait nos problèmes, vu qu’il était des nôtres. Malheureusement, le créateur en a décidé autrement. Même un an après, nous continuons de le pleurer », confie Jean-Claude Coulibaly à 7info.

De mémoire de journaliste, c’est la première fois qu’un journaliste est nommé Premier ministre en Côte d’Ivoire. Même après son décès survenu le 10 mars 2021 à l’âge de 56 ans, Hamed Bakayoko reste un grand homme qui aura marqué sa génération.

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