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Extradition d’Omar el-Béchir, le Soudan dit niet à la CPI

Mis à jour le 26 novembre 2019
Publié le 26/11/2019 à 4:09 , , ,

L’ex-président Soudanais Omar el-Béchir ne sera pas extradé à la Cour pénale internationale (CPI). Les autorités actuelles du pays s’opposent à la satisfaction de la demande de la Cour.

Il est visé par un mandat de la Cour pénale internationale (CPI) qui lui reproche des crimes de guerre, crimes contre l’humanité et génocide au Darfour. Mais Omar el-Béchir, lex-président du Soudan ne sera pas extradé devant cette justice internationale. Le vendredi 22 novembre, les autorités soudanaises ont tranché la question. Le général Abdel Fattah al-Burhan, chef du Conseil souverain du Soudan a fait savoir son refus de donner suite à cette demande. « Il n’y aura pas d’extradition » a-t-il dit.

L’ex-président Omar el-Béchir comparait devant la justice de son pays. Il est jugé pour corruption et le verdict est annoncé pour le mois de décembre prochain. Selon RFI, la justice le poursuit également pour son rôle joué dans le coup d’Etat qui l’a amené au pouvoir il y a 30 ans. Pour cette autre affaire, el-Béchir risque la perpétuité ou la peine capitale.

Par cette décision de non extradition, les autorités soudanaises ruinent ainsi les espoirs des victimes de la longue crise armée dans le pays.

Le Soudan, fait savoir le confrère français, n’a aucune obligation envers la CPI. Selon son ambassadeur auprès de l’ONU, le pays n’a pas signé les accords de Rome.

Richard Yasseu

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