Défense

Défense- Des renforts arrivent à Kafolo après une attaque contre une position sécuritaire ivoirienne

Mis à jour le 11 juin 2020
Publié le 11/06/2020 à 10:52 , , , ,

Un poste sécuritaire basé à Kafolo, à une quarantaine de kilomètres de Sikolo, le chef-lieu de sous-préfecture et une centaine de Kong, le chef-lieu de département, a été attaqué dans la nuit de mercredi à ce jeudi 11 juin.

Selon des sources jointes sur place par 7info, « au moins cinq morts sont annoncées dans les rangs des gendarmes » soutient une source civile.

« Nous-mêmes, c’est ce matin que nous avons eu l’information et comme le théâtre de l’opération est loin de Kong ville, on ne sait pas grand-chose » témoigne un fonctionnaire.

A Sikolo, chef-lieu de sous-préfecture, une source fait savoir que « nous ne savons pas ce qui s’est passé mais on a vu les renforts militaires et de gendarmes à bord de plusieurs cargos, passer pour aller vers  Kafolo. Vous savez que les histoires militaires ne sont pas comme pour les civils » rapporte une autre source contactée sur place par 7info.

Le 13 mai dernier, les armées burkinabè et ivoirienne ont lancé l’opération Comoé. En deux semaines de traque et d’affrontements, des bases de terroristes qui commençaient à s’installer sur le territoire ivoirien, ont été démantelées dans la zone de Kafolo.

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 <<Cette opération conjointe, nous aura permis de lever des doutes. Et au regard des résultats obtenus nous pensons que cette zone pourra être stabilisée de façon durable. C’était une manière de nous coordonner avec nos frères des forces armées du Burkina Faso pour sécuriser cette zone>>, indiqué le Général de Corps d’Armée,  Lassina Doumbia, chef d’État-major général des forces armées de Côte d’Ivoire.

<<Si on n’avait pas créé cette opération, il fallait mener à tout prix cette opération. Parce que le simple fait qu’on se soit réuni pour mener cette opération, cela a eu des résultats tangibles. Vous voyez, quand vous menez ces opérations seule, comme, les terroristes n’ont pas de frontières, ils traversent. Et vous ne pouvez plus avancer pour les poursuivre à cause de la frontière. Mais, ici, les deux armées se sont rassemblées. On a essayé de monter l’opération et vous voyez qu’il n’y a plus de possibilité de s’échapper. Et c’est ce qui nous aura permis d’avoir des résultats tangibles>>, se réjouit le Gal de Brigade Moïse Miningou chef d’État-major des forces armées du Burkina Faso.

Un poste mixte de police a été inauguré à Tiéfinzo, à la frontière ivoiro-malienne, dans le sens de la lutte contre le terrorisme. Ce poste sécuritaire a été inauguré par le Général Diomandé Vagondo.

Adam’s régis SOUAGA

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