Société

COP15 à Abidjan, quels enjeux pour la Côte d’Ivoire et l’Afrique ?

Mis à jour le 29 avril 2022
Publié le 29/04/2022 à 12:00 , , ,

Cette édition est placée sous le thème : terres, vie, patrimoine d’un monde précaire vers un avenir prospère. La Côte d’Ivoire entend tirer parti de cette conférence pour développer son leadership régional et accroître son développement socio-économique.

Prévue pour se tenir sur douze jours à Abidjan, la perle des lagunes, la COP 15 réunira plusieurs chefs d’État, de gouvernements et plusieurs experts du monde. Les réflexions se feront sur la désertification et la sécheresse. Dans un point de presse qui s’est tenu le mardi 26 avril, le gouvernement ivoirien a appelé les Ivoiriens à s’approprier l’événement. Pour lui, c’est « une formidable opportunité d’accélération de développement socio-économique » pour le pays.

Rappelons-le, La Conférence des Parties (COP) est née à la suite du Sommet de la Terre de Rio de 1992. Cette conférence a donné naissance à la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements climatiques (CCNUCC). Les pays signataires de la CCNUCC se réunissent annuellement depuis 1995 lors de ce qu’on appelle la Conférence des Parties. Ces réunions ont pour but de vérifier la bonne application des objectifs de la CCNUCC.

La première Conférence des Parties a eu lieu en Allemagne en 1995, durant cette réunion, les 196 pays signataires de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements climatiques ont mis en place des objectifs quantifiés de réduction des émissions de gaz à effet de serre.

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Par ailleurs, dans un rapport de la FAO, l’Afrique subsaharienne est la région la plus durement touchée par la désertification et celle où la pauvreté est la plus étendue. Jusqu’à 65% des terres productives sont dégradées, tandis que la désertification touche 45% des terres en Afrique. Le changement climatique coûte près de 3 pour cent du PIB (produit intérieur brut) par an au continent, a déclaré le président de la BAD (Banque Africaine de Développement) dans une interview avec l’agence de nouvelles Reuters.

Ce taux équivaut à environ 40 milliards USD sur une base annuelle. Malgré ce fait, de moins en moins d’Ivoiriens s’intéressent à la protection de l’environnement. Certes quelques voix émergent ici et là sur le continent en faveur de la sauvegarde de l’environnement, mais pas encore suffisant. Selon des observateurs, l’Afrique en général et la Côte d’Ivoire en particulier brillent par leur manque d’implication profonde sur la question.

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