Société

Concours INJS 2022, interdiction de tatouage, que dit la loi ?

Mis à jour le 19 août 2022
Publié le 15/08/2022 à 12:00 , ,

La mesure est inscrite parmi les conditions pour faire acte de candidature au concours d’entrée à l’Institut national de la jeunesse et des sports (INJS) 2022. Les tatouages sont interdits.

 

 

Pour toutes personnes ayant pour ambition de suivre la formation des professeurs de lycée option éducation permanente, il faudra s’abtenir de faire des tatouages, ou d’en avoir.

Dans un communiqué du ministère des Sports rendu public le lundi 3 août 2022, il est fait mention de l’interdiction de port de tatouage pour tous les candidats.

« Les conditions requises pour faire acte de candidature sont: être de nationalité ivoirienne ; être titulaire du baccalauréat 2021 ou 2022 toutes séries ; être âgé de 16 à 26 ans ; ne pas avoir le moindre tatouage sur le corps », indique le communiqué du ministère.

Publiée depuis début août, la nouvelle continue de susciter des réactions. Sur les réseaux sociaux, des internautes s’interrogent sur la légalité de l’interdiction des tatouages surtout que cette mesure n’existait pas dans les concours précédents.

Selon Me Goré Bi Émile, avocat ivoirien, cette condition émane des règlements de l’établissement et non d’une loi. On parle dans ce cas de la déontologie, explique-t-il.

« Dans certaines professions nous parlons de la déontologie. La déontologie n’est pas une question de loi mais une question de règle, d’attitude, de comportement des membres de certaines professions », précise le juriste.

 

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Selon lui, au niveau de la fonction publique, il ya un certains nombres de règle qui ne sont pas forcément dans le statut de la fonction publique qui est une loi.

« L’INJS étant un établissement au même titre que l’ENA, l’ENS et autres, il y a des règles. Donc ils peuvent estimer que avoir un tatouage dépend de l’idée générale qu’on peut se faire, l’opinion qu’on peut avoir de quelqu’un qui a un tatouage. Étant des futurs fonctionnaires on attend certains nombres de règle sur le plan de la conduite, sur l’apparence, sur la tenue vestimentaire » fait savoir Me Goré Bi Émile, joint par 7info.

 

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