Politique

Bombardement de Bouaké : condamné par contumace, le colonel Ouei demande à être entendu par la justice française

Mis à jour le 5 mai 2021
Publié le 05/05/2021 à 2:00 , ,

Depuis le 15 avril 2021, le verdict du procès du bombardement du camp français de Bouaké (novembre 2004) par l’aviation ivoirienne est connu ! Un mercenaire biélorusse et deux officiers de l’armée de l’air de Côte d’Ivoire, dont le colonel à la retraite Patrice Ouei, ont été condamnés à perpétuité.

 

Une décision contestée par le colonel Ouei. L’ancien officier supérieur de l’armée de l’air ivoirienne a réagi par la voix de son avocat. Il a manifesté son désir de se présenter à la justice française.

« Il considère qu’il est innocent, il n’a pas besoin de se constituer prisonnier », soutient Me Pierre Dagbo, avocat de l’ex-colonel. Et d’inviter la justice française à venir en Côte d’Ivoire pour entendre son client : « Ceux qui prétendent avoir lancé un mandat d’arrêt contre lui peuvent venir l’arrêter dans ce cadre peut-être, mais lui ne peut pas se constituer prisonnier ».

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L’issue de ce procès qui a duré plus de quinze ans, a laissé une seule impression, certes les accusés ont été condamnés, mais la vérité n’a pas été révélée, selon l’avocat de victimes.

« Je dénonce une collusion absolument incroyable entre des gens qui se connaissent depuis très longtemps et qui se protègent depuis très longtemps, les politiques et les magistrats », dénonçait Jean Balan, avocat des victimes.

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Le bombardement du camp français de Bouaké en novembre 2004 selon les sources officielles françaises avait causé la mort d’une dizaine de personnes et fait 38 blessés.

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