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Après l’Iran Trump face à l’intrépide Nancy Pelosi

Mis à jour le 20 janvier 2020
Publié le 14/01/2020 à 2:55 , , , ,

Lorsque les missiles ne fusent pas entre les États-Unis et l’Iran, ils fusent entre le président Donald Trump et la cheffe des démocrates au Congrès américain, Nancy Pelosi. Deux jours après avoir validé l’acte d’accusation du dirigeant américain à la Chambre haute, Nancy Pelosi a annoncé qu’elle réunirait les démocrates ce 14 janvier pour établir le calendrier du procès en destitution de Donald Trump.

À l’aube de l’ouverture du procès du président Trump, la présidente de la chambre basse a affirmé, dans une déclaration sur la chaîne ABC, avoir « assez de preuves » pour destituer l’actuel locataire de la Maison Blanche. « Nous avons confiance dans l’impeachment. Et nous croyons qu’il y a suffisamment de témoignages pour le destituer », a déclaré Nancy Pelosi. La manœuvre ne sera pas aisée pour elle puisque les élus républicains, majoritaires au Sénat, resteront fidèles à Donald Trump. Cependant, c’est un brin de sable dans l’attiéké du dirigeant américain, d’autant plus que trois élus républicains ont voté pour les démocrates.

Aussi, les républicains et démocrates s’affrontent sur un autre élément majeur : le témoignage de l’ex-conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump, John Bolton. Ce dernier a déclaré être prêt à témoigner au procès du dirigeant américain à condition d’être « formellement convoqué par le Sénat ». Hors, le président Trump, dans une interview chez Fox News, a fait entendre qu’il pourrait empêcher son ancien bras droit d’être entendu en invoquant le « privilège exclusif ».

Nancy Pelosi quant à elle, n’a pas exclu d’auditionner John Bolton à la Chambre des représentants si la majorité républicaine ne le convoque pas.

Manuela Pokossy-Coulibaly

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