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Afrique : Pour “faire taire les armes », la Côte d’Ivoire propose un délai de 10 ans

Mis à jour le 8 décembre 2020
Publié le 08/12/2020 à 9:37 , , , , ,

Pour faire taire définitivement les armes en Afrique, la Côte d’Ivoire propose un délai supplémentaire de 10 ans. C’est-ce qu’a suggéré le dimanche 6 décembre 2020 le Général Diomandé Vagondo aux Chefs d’État africains. Il représentait Alassane Ouattara à la 14e session extraordinaire de la conférence des Chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine.

Diomandé Vagondo, ministre de la Sécurité et de la Protection civile, par ailleurs, ministre par intérim de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation a indiqué que la Côte d’Ivoire est pour la prorogation du délai pour atteindre l’objectif que s’est fixé les Présidents africains. Celui de faire taire les armes en Afrique.

Il s’exprimait en qualité de représentant du Président Alassane Ouattara à la 14e session extraordinaire de la conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine consacrée à la thématique “Faire taire les armes”, dimanche 6 décembre 2020, par visioconférence.

La Côte d’Ivoire, consciente de la corrélation entre les notions de paix, sécurité et développement, accorde une importance particulière aux deux thématiques, celle de la ZLECAF et de l’initiative faire taire les armes+, développées au cours des présentes assises, car celles-ci constituent des piliers essentiels au développement de notre continent. À cet égard, elle apporte son soutien à la proposition du président de la Commission visant à proroger de 10 ans, à savoir de 2021 à 2030, le délai pour atteindre l’objectif de faire taire les armes en Afrique”, a-t-il indiqué.

Le Général Vagondo Diomandé a également précisé que la Côte d’Ivoire, tout en réitérant sa volonté de préserver la paix, la sécurité et la stabilité à l’intérieur de ses frontières, s’engage à œuvrer à faire taire les armes afin d’être en mesure de conduire son peuple vers une paix durable et un développement économique et social inclusif.

Le président en exercice de l’Union africaine (UA) Cyril Ramaphosa, président de l’Afrique du Sud à l’ouverture de ce 14e sommet, a rappelé qu’en 2017, l’UA a adopté une feuille de route pour faire taire les armes en Afrique à l’horizon 2020. Mais le constat, fait-il remarquer, certains pays connaissent un retour de la paix tandis que dans d’autres pays des défis restent à relever.

Drissa DIANE
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