Défense

46 militaires ivoiriens emprisonnés au Mali, l’ONU appelle à leur « libération immédiate »

Mis à jour le 26 septembre 2022
Publié le 26/09/2022 à 5:00 , , ,

Le secrétariat de l’ONU a appelé lundi dans un communiqué à la « libération immédiate » des 46 soldats ivoiriens emprisonnés au Mali.

 

Le secrétaire général de l’ONU dirigé par Antonio Guterres, a également appelé à la « restauration de la confiance » entre la Côte d’Ivoire et le Mali. Il a enfin exprimé sa profonde préoccupation concernant la détention depuis le 10 juillet de soldats ivoiriens à Bamako.

Il « soutient fortement tous les efforts pour faciliter cette libération ainsi que la restauration de la confiance et la promotion du bon voisinage entre les deux pays », a ajouté le communiqué.

Le document souligne sa « profonde appréciation de la contribution de la Côte d’Ivoire aux opérations de maintien de la paix de l’ONU et à la Minusma (mission des Nations unies au Mali, ndlr) en particulier ».

 

Présent à New-York dans le cadre de la 77ème Assemblée générale annuelle des Nations Unies, le président ivoirien, Alassane Ouattara a salué le professionnalisme du contingent ivoirien déployé dans les opérations de maintien de la paix de l’Onu. Il a exigé la libération immédiate des 46 soldats détenus injustement par la junte militaire malienne depuis le 10 juillet 2022. Il a en outre encouragé les autorités maliennes à concentrer leurs efforts sur la lutte contre le terrorisme et à mettre en service de façon résolue, les différentes étapes du chronogramme de la transition ainsi que les réformes politiques et institutionnelles en vue des élections présidentielles prévues en février 2024.

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Le colonel Maïga, cheffe de la diplomatie malienne a aussitôt répliqué, critiquant plusieurs responsables africains, comme le président nigérien Mohamed Bazoum, qu’il a accusé de ne pas être nigérien, ou le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara, en décrivant la « manoeuvre » permettant à un président de « conserver le pouvoir pour lui seul et son clan » en changeant la Constitution pour obtenir un troisième mandat.

Tristan Sahi

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