Côte d’Ivoire

Vœux de nouvel an 2018 – Le corps diplomatique plaide pour davantage d’actions en faveur de la réconciliation

Mis à jour le 28 août 2018
Publié le 04/01/2018 à 2:24
Au nom de ses pairs diplomates accrédités en Côte d’Ivoire, partis présenter leurs vœux de nouvel an 2018 au chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara, le Nonce apostolique Joseph Spiteri a appelé  ce jeudi 4 janvier à un renforcement des actions en faveur de la cohésion sociale et de la réconciliation nationale.
 
« Il y a des accords à respecter et des négociations à poursuivre sans contrainte et en tout respect mutuel, aussi bien en famille qu’entre le gouvernement et les citoyens. Entre les partis politiques et les forces vives d’une nation, y compris les leaders religieux et les chefs coutumiers. Entre les chefs d’entreprises, les travailleurs, les syndicats ainsi qu’entre les cadres et les nouvelles générations », a soutenu Joseph Spiteri.
 
« Monsieur le Président de la République, conscient de tout ce que  vous avez déjà réalisé, nous souhaiterions en 2018 en faire plus pour l’éradication du travail des enfants et pour la scolarisation des jeunes filles. La même ardeur devrait être de mise pour la bonne gouvernance, pour la lutte sans cesse contre la corruption, en faveur de procès judiciaires plus rapides. Aussi en vue des élections que vous venez d’annoncer, souhaiterions-nous un engagement majeur des femmes en politique. Nous voudrions suggérer en outre un dialogue politique plus étendu pour sortir de la mentalité du clan et favoriser un concours actif de l’opposition. Il va également s’en dire que l’enrôlement de nouveaux nombreux électeurs va susciter un meilleur engagement civique de tous », poursuit-il.
 
 Pour le nonce apostolique, la prise en compte de toutes les recommandations «  permettront à la Côte d’Ivoire de voir dans les jeunes générations de véritables fils et filles, gage d’un avenir radieux pour la nation ».
 
Joseph Spiteri est également revenu sur les troubles sociaux survenus en Côte d’Ivoire courant 2017. Pour lui, ces soubresauts ne sont pas un échec des dirigeants ivoiriens, mais plus tôt l’expression d’un malaise. « Les grèves du monde de l’enseignement et de la fonction publique de même que les diverses mutineries qui se sont produits en 2017 devraient être interprétés j’estime comme l’expression d’un malaise bien plus qu’échec », a indiqué le doyen du corps diplomatique.
 
Richard Yasseu
Source : rédaction Poleafrique.info 
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