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Tchad : Mahamat Idriss Deby veut mater les rebelles du FACT

Mis à jour le 26 avril 2021
Publié le 26/04/2021 à 11:06 , ,

Les rebelles sont responsables de la mort de son père selon les informations officielles. Alors pas question de négocier, ils seront matés. Mahamat Idriss Deby, fils du défunt président Idriss Deby Itno, déclare la guerre aux rebelles du FACT.

La question de connaître l’attitude du gouvernement de transition face à la rébellion du nord au Tchad, ne mérite plus d’être posée. Le nouveau Chef de la junte au pouvoir reste intransigeant face à ceux qui menacent de déstabiliser son pays.

Il décide de poursuivre la politique de son père. Mahamat Idriss Deby a annoncé à travers son porte-parole Azem Bermandoa Agouna, qu’il ne négocierait pas avec les rebelles du Front pour la concorde et l’alternance du Tchad.

« L’heure n’est ni à la médiation ni à la négociation avec des hors-la-loi. Le Tchad en appelle à la coopération et à la solidarité du Niger (…) en vue de faciliter la capture et la mise à disposition de la justice de ces criminels de guerre », fait-il savoir.

Le lundi 26 avril, l’armée tchadienne a annoncé avoir défait une colonne de rebelles dans le nord. Selon les chiffres officiels, 300 assaillants auraient été tués dans les combats le week-end dernier. Pourtant le porte-parole du FACT avait annoncé qu’un accord de cessez-le-feu avait été trouvé pour les obsèques du président. Il menace de riposter après ces attaques.

«  S’ils veulent faire la guerre, on fera la guerre. Si on nous attaque, on va répliquer », menace Mahamat Mahadi Ali, le porte-parole des rebelles du FACT.

 

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Une action concertée pour aider le Tchad ?

La situation est donc toujours tendue dans le pays au lendemain de l’enterrement d’Idriss Deby, au pouvoir depuis plus de 30 ans. Les hostilités entre rebelles et gouvernement pourraient reprendre cette  semaine au Tchad.

Une instabilité menace toute l’Afrique selon le Dr Paul Kipré enseignant chercheur et spécialiste des questions sécuritaires en Côte d’Ivoire.

« Notre sécurité collective, la sécurité collective de toute l’Afrique de l’ouest et centrale se joue en ce moment au Sahel et plus précisément au Tchad. La situation du pays devrait préoccuper tous les Chefs d’État africains, notamment ceux du G5 Sahel car si le Tchad tombe nous tombons tous », a-t-il prévenu.

La question de la stabilité du Tchad pourrait donc être à l’ordre du jour de la prochaine réunion entre les Chefs d’État de la région et même de l’Afrique de l’Ouest.

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