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Sortis de la CEDEAO : ce que le Mali, le Burkina et le Niger reprochent à l’organisation sous-régionale

Mis à jour le 28 janvier 2024
Publié le 28/01/2024 à 6:35 , , ,

Dans un communiqué conjoint, le Niger, le Mali et le Burkina Faso annoncent leur retrait de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO). Ces trois pays réunis au sein de l’Association des États du Sahel (AES), révèlent des griefs contre l’organisation sous-régionale.

 

Un retrait sans délai, c’est en ces termes que le Niger, le Mali et le Burkina Faso annoncent la rupture de leurs liens avec la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO).

À la télévision nationale du Niger où le communiqué a été lu ce dimanche 28 janvier 2024, les responsables des juntes au pouvoir dans ces pays, dénoncent le fonctionnement de l’organisation sous-régionale.

 » Après 49 d’existence, les peuples vaillants du Burkina, du Mali et du Niger constatent avec beaucoup de regrets, d’amertume et d’une grande déception que leur organisation s’est éloignée des idéaux de ses pères fondateurs et du panafricanisme. En outre, sous l’influence de puissances étrangères, trahissant ses principes fondateurs, est devenue une menace pour ses États membres et ses populations dont elle est sensée assurer le bonheur « , fait savoir un responsable de l’armée du Niger.

Les pays membres de l’AES reprochent également à la CEDEAO de « ne pas porter assistance à leurs États dans le cadre de leur lutte essentielle contre le terrorisme et l’insécurité. Pire lorsque ces États ont décidé de prendre leur destin en mains, elle a adopté une posture irrationnelle et inacceptable en imposant des sanctions illégales, illégitimes, inhumaines et irresponsables en violation de ses propres textes « , disent le Burkina Faso, le Mali et le Niger.

Le Burkina Faso, le Mali et le Niger sont tous dirigés par des militaires qui ont pris le pouvoir par des coups d’État depuis plusieurs années pour certains.

Richard Yasseu

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