Le procès pour atteinte à la « sûreté de l’État », de l’ex-président de l’Assemblée nationale et de ses proches, se poursuit. Lors de l’audience du jeudi 3 juin 2021, Simon Soro, le frère cadet de Guillaume Soro a été entendu par les juges.

Poursuivi pour tentative de « coup d’État », Simon Soro, le frère cadet de l’ancien Premier ministre Guillaume Soro, a été appelé à la barre le jeudi 3 juin 2021. L’accusé a nié être impliqué dans un quelconque projet de déstabilisation des institutions républicaines.

« Est-ce parce que je suis le frère de Guillaume Soro que je suis ici ? Car après plus de 500 jours de détention, je ne sais toujours pas ce que j’ai fait pour être face à vous », a-t-il dit au juge-président. Et d’ajouter : « le 19 septembre 2002, le jour du déclenchement de la rébellion, je n’étais pas informé. Étant étudiant à l’université de Bouaké, c’est dans la nuit du 19 septembre 2002 que j’ai entendu les coups de canon. J’ai marché de Bouaké à Katiola pour ne pas être victime de balles perdues. C’est sur les ondes des chaînes de radio que j’ai entendu la voix de mon frère Guillaume Soro ».

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Le mercredi 2 juin 2021, les avocats de la Défense ont, dès l’entame de l’audience, demandé l’application de l’arrêt de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples, qui demande aux autorités judiciaires ivoiriennes de surseoir aux différents mandats de dépôt. Chose que le juge Charles Binti a rejetée. Déjà, lors de la première séance, le magistrat avait rejeté une demande de mise en liberté provisoire, parce que « mal fondée ».