Emmanuel Macron avait demandé une clarification de la part de l’actuel président burkinabé. C’est chose faite. Les autorités confirment la demande de retrait des troupes françaises du pays, dans un délai d’un mois au plus tard.

C’est un autre revers pour l’armée française en Afrique de l’Ouest. Après son retrait du Mali, exigé par les autorités du pays, elle est sommée de quitter le territoire burkinabé. L’annonce a été faite ce lundi 23 janvier, par le porte-parole du gouvernement à la télévision nationale.

« Ce que nous dénonçons, c’est l’accord qui permet aux forces françaises d’être présentes au Burkina Faso. Il ne s’agit pas de la fin des relations diplomatiques entre le Burkina Faso et la France », a précisé Jean-Emmanuel Ouédraogo.

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Le président français, Emmanuel Macron, avait quelques heures plus tôt, demandé une « clarification de la part de M. Traoré » sur cette demande fortement relayée par les médias. Il semble donc désormais que le gouvernement de transition souhaite donc prendre son destin militaire entre ses mains.

Côté français, le scénario d’un départ des troupes françaises du Burkina Faso était à l’étude depuis la fin officielle de l’opération « Barkhane » en novembre 2022. Le Niger est souvent évoqué pour un transfert des effectifs français.