Le vide laissé par la disparition du président Henri Konan Bédié, aiguise des appétits de pouvoir dans les différentes écuries au sein du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI). Et le choix du grand conférencier Gnamien Yao est fait.

A deux ans de la prochaine présidentielle (2025), les paris sont ouverts. Qui représentera le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) à ce scrutin ? Depuis le rappel à Dieu de son leader charismatique (Henri Konan Bédié, décédé le 1er août 2023), la question de trouver un successeur pour 2025 s’impose au vieux parti. Et ce ne sont pas les prétendants qui manquent. En coulisses, la course est déjà lancée.

Début octobre lors d’une conférence, le Grand conférencier, Dr Gnamien Yao a interpellé les cadres et militants sur la nécessité de choisir un candidat susceptible de relever le défi de la reconquête du pouvoir d’Etat, perdu en décembre 1999.

« L’élection à la présidence de la République de Côte d’Ivoire n’est pas une mince affaire (…). Nous devons savoir que le processus de reconquête du pouvoir est une activité à haut risque, parce que si vous tirez et que vous ne gagnez pas, vous êtes dans l’opposition. Donc il faut bien réfléchir avant de s’engager. Si vous n’êtes pas sûr de gagner, réfléchissez avant de vous engager », a-t-il conseillé. 

Et d’ajouter : « Comme c’est une activité à haut risque, la reconquête du pouvoir va nous imposer de l’intelligence politique et une capacité d’anticipation. Il ne faut pas attendre la veille de l’élection pour chercher le budget de campagne (…). Pour la présidence du PDCI-RDA, il nous faut un leadership capable de se mettre au-dessus du besoin matériel primaire ». En un mot, selon Dr Gnamien Yao, le représentant du parti fondé par Félix Houphouët-Boigny à la prochaine présidentielle doit avoir suffisamment de moyens (financiers et humains).

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Tous les prétendants au poste de président répondent-ils aux critères énumérés par le grand conférencier ? C’est au soir du samedi 16 décembre que les congressistes du 16 congrès du PDCI mettront fin au suspense en désignant le successeur du président Henri Konan Bédié.