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Présidence du G24, quel intérêt pour la Côte d’Ivoire ?

Mis à jour le 14 novembre 2022
Publié le 20/10/2022 à 12:30 , , , , , ,

Le drapeau ivoirien va être hissé haut sur le G24 pendant douze mois. Le pays a été désigné pour assurer la présidence du groupe des ministres chargés des finances et des gouverneurs de banques centrales des États membres de cette organisation. Mais quel intérêt pour la Côte d’Ivoire d’assurer une telle fonction ?

C’est le 11 octobre 2022 à l’issue de la dernière réunion de l’organisation à New York que l’annonce a été faite. Pendant un an, la Côte d’Ivoire va présider au groupe des ministres chargés des Finances et des gouverneurs de banques centrales des pays dits G24.

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Pour la Côte d’Ivoire, cette présidence est une aubaine, estime Dr Roméo Boyé, un macro-économiste, modélisateur et chercheur à la cellule d’analyse de politiques économiques du Centre ivoirien de recherche économique et sociale (CIRES).

« L’intérêt pour la Côte d’Ivoire est de profiter de cette tribune pour y glisser ses problèmes personnels tels que la stabilité des prix des matières premières par exemple et d’autres problèmes. Cette position facilite ainsi la Côte d’Ivoire à évoquer ses problèmes face au G8 et des institutions internationales telles que le FMI et autres », explique-t-il à 7info qui l’a joint.

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Selon l’économiste ivoirien, les douze mois de gestion qu’aura la Côte d’Ivoire sont une occasion à saisir. Ce sera, dit-il, un moment pour apporter plus de visibilité au pays au plan international.

Car, précise-t-il, « le G24 est le groupe qui plaide pour le bien-être de tous les pays en développement. Leurs actions consistent à négocier avec tous les autres partenaires pour l’amélioration de la situation des pays en développement ».

Les rendez-vous du G24 ont lieu généralement deux fois par an, préalablement aux réunions du FMI pour permettre aux pays en développement de préparer les points à l’agenda. Bien que le G24 soit strictement limité à 24 pays membres, n’importe quel pays du G77 peut joindre les discussions.

Richard Yasseu

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