Société

Peste porcine africaine : l’épidémie maîtrisée, mais…

Mis à jour le 14 août 2023
Publié le 14/08/2023 à 12:33 , , ,

L’espoir reste permis, mais à certaines conditions. Selon le ministère des Ressources animales et Halieutiques, l’épidémie de la peste porcine africaine qui sévit actuellement en Côte d’Ivoire a été circonscrite. Mais la vigilance doit être de mise.

 

 

Maladie hautement contagieuse qui touche les porcs domestiques et sauvages, la peste porcine africaine a refait surface depuis le mercredi 26 juillet 2023, en Côte d’Ivoire. Les localités touchées sont Botro, Bangolo et Soubré.

La résurgence de cette maladie a fait réagir le ministère des Ressources animales et Halieutiques (MIRAH). On se rappelle qu’il a pris des mesures d’urgence afin de freiner la propagation de la maladie. Résultats, abattage sanitaire ciblé des animaux dans le périmètre des foyers, nettoyage et désinfection des fermes contaminées.
Après plus de deux semaines, quel est l’état des lieux sur le terrain ?

 

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Dans une interview accordée à la chaîne nationale ivoirienne, Docteur Kallo Vessaly, directeur des services vétérinaires au MIRAH fait le point de la situation.

« Depuis le 26 juillet 2023, jour au cours duquel nous avons décrété le premier cas de peste porcine africaine, jusqu’à aujourd’hui, nous sommes passés du stade d’un risque élevé à un risque modéré. Depuis l’assainissement des trois foyers de la maladie et de l’abattage des animaux contaminés, cela fait environ 9 jours qu’il n’y a plus de nouveaux cas enregistrés. Les foyers sont donc circonscrits et nous appliquons la police sanitaire qui dit qu’il faut d’abord procéder à l’abattage, ensuite à la désinfection et enfin à la surveillance pendant six mois. Après cette période de six mois, si nous n’observons plus de nouveaux cas de contamination, nous pourrons déclarer la fin de la maladie », a révélé Kallo Vessaly.

Selon le directeur des services vétérinaires, la situation a été rapidement maîtrisée grâce à la collaboration entre le ministère de tutelle et les éleveurs. Ce qui a eu pour conséquence, une plus grande promptitude et moins de dégâts.

Avec un taux de mortalité pouvant atteindre 100 % dans les élevages, la peste porcine a fait son apparition pour la cinquième fois en Côte d’Ivoire depuis 2015.

Maria Kessé

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