Politique

Parc national du Mont Péko, l’ex-chef milicien Amadé Ouéremi devant les juges

Mis à jour le 24 mars 2021
Publié le 25/03/2021 à 8:00 , , , ,

C’est un retour sur une affaire qui date. Ce mercredi 24 mars 2021, la justice ivoirienne reçoit dans son box des accusés, le tristement célèbre chef milicien Amadé Ouéremi qui avait installé ses bases dans le parc national du Mont Péko, proche de Duékoué dans l’ouest de la Côte d’Ivoire.

Sa présence dans cette réserve forestière était illégale. Et c’est d’ailleurs l’une des raisons qui a prévalu dans la mise aux arrêts de l’ex-chef milicien Amadé Ouéremi par les Forces de défense et de sécurité ivoiriennes en mai 2013. Environ huit ans après cette arrestation, le tristement célèbre occupant du parc national du Mont Péko, passe devant la justice ivoirienne. Ce mercredi 24 mars s’ouvre son procès au tribunal de première instance d’Abidjan Plateau.

Si la présence illégale de ce ressortissant du Burkina Faso dans la forêt du Mont Péko a été mise en avant pour son arrestation, la réputation de chef de guerre lui colle surtout à la peau. Amadé Ouéremi est aussi cité dans les combats sanglants de Duékoué. Durant les heures chaudes de la crise postélectorale de 2010-2011, et l’avancée des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (ancienne appellation des Forces armées de Côte d’Ivoire), il a été présenté comme l’un des principaux auteurs des massacres commis dans la ville de Duékoué dans l’ouest du pays.

Selon des ONG internationales, cette localité chef-lieu de l’actuelle région du Guémon a enregistré à elle seule près de mille morts au cours de la crise postélectorale qui a fait 3000 morts.

Richard Yasseu

7info.ci

7info.ci_logo

Abonnez-vous gratuitement à la newsletter 7info

L’INFO, VU DE CÔTE D’IVOIRE