Santé

Ordre des médecins, un comité ad-hoc mis en place après la démission du président

Mis à jour le 16 juillet 2022
Publié le 16/07/2022 à 1:00 , , ,

La crise est loin d’être résolue. Après la réunion avec le ministre de la Santé et la démission du président de l’Ordre des médecins, la situation n’a pas évolué. Un collectif de 7000 médecins décide donc de mettre en place un comité ad-hoc pour faire valoir leurs droits.

Nous acheminons nous vers deux Ordres des médecins en Côte d’Ivoire ? Le Collectif des médecins pour le respect des textes ordinaux (COMERTO) lance le mot d’ordre de désobéissance ordinale et met en place un comité ad-hoc pour l’organisation de nouvelles élections conformément aux lois qui régissent l’Ordre des médecins.

Cette dissidence avait déjà dénoncé une myriade de manquements des dirigeants à la tête de l’organisation depuis plusieurs années sans élection.

« Le Collectif des médecins pour le respect des textes ordinaux (COMERTO) est obligé de prendre ses responsabilités dans l’intérêt général des médecins, par la mise en place d’un comité Ad-hoc, comme voulu par l’Assemblée général du 31 juillet 2021. Ainsi le comité Ad-hoc vous informe de l’annulation de tous les arriérés de cotisations des médecins afin de permettre à tous d’être au cœur des décisions de notre institution ordinale, de la détermination du montant des cotisations en assemblée générale dont la date vous sera communiquée ultérieurement, de la gratuité de la 1ère inscription à l’Ordre des médecins et de la mise en place d’une commission chargée de l’audit des 18 ans d’exercice du conseil national sorti » peut-on lire dans le communiqué des médecins rendu public le vendredi 15 juillet.

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Pourtant l’Ordre des médecins de Côte d’Ivoire, au centre de la polémique, n’a pas été dissout par les autorités ivoiriennes. Toute chose qui pourrait emmener les deux camps en conflit, à savoir l’ancien bureau et le nouveau collectif, à s’affronter sur le terrain juridique.

« Le comité ad-hoc décide aussi de la mise en place d’une commission chargée de la résolution du problème de spoliation de certains médecins dans l’acquisition de logements lors d’opération immobilière du conseil national sorti, de la suspension de la vente de stickers jusqu’à nouvel ordre, de la reprise de toutes les élections des conseils régionaux dans le respect des textes ordinaux en vigueur qui permettra à tous les médecins d’être candidats et électeurs » fait savoir le COMERTO.

Pour l’heure, les anciens dirigeants de l’Ordre des médecins et son président démissionnaire n’ont pas encore réagi. Cependant la crise dans la plus grande faitière des médecins de Côte d’Ivoire pourrait se ressentir jusque dans les hôpitaux. Les autorités sont interpellées sur la situation.

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