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Lutte contre le terrorisme, 3000 soldats renforcent l’armée Burkinabè 

Mis à jour le 18 avril 2022
Publié le 18/04/2022 à 11:06 , ,
Selon un communiqué du ministère de la Défense Burkinabè, 3000 militaires seront bientôt recrutés. Une décision qui vise à renforcer les rangs des combattants engagés dans la lutte contre le terrorisme. La nébuleuse fait rage actuellement au pays des hommes intègres.
Trois mille nouveaux soldats feront leur entrée dans l’armée burkinabè dès le mois de mai prochain. Initialement prévu à partir du 1er juin 2022, le recrutement de 2.000 militaires du rang au titre du contingent normal et celui de 1.000 autres à titre exceptionnel, aura finalement lieu du 4 au 31 mai. Sont concernés par cette décision, les chefs-lieux des treize régions administratives que compte le Burkina Faso. Selon le ministre burkinabè de la Défense, le Général Aimé Barthélémy Simporé, cette décision répond au besoin de renforcer la lutte contre le terrorisme dans le pays. Une action qui passe forcément par renforcement des ressources humaines.
L’armée burkinabè compte entre 15.000 et 20.000 hommes dont plus de la moitié sont au service de l’armée de terre. Un nombre qui parait insuffisant au regard des attaques meurtrières djihadistes perpétrées dans le pays depuis plusieurs années.
Lutter contre l’insécurité au Burkina Faso, c’était la volonté principale affichée par le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, lors de sa prise de pouvoir en janvier dernier. Déjà au cours du mois de mars 2022, le Président de la transition burkinabè décrétait « un ordre de mobilisation des sous-officiers et militaires du rang admis à la retraite ces trois dernières années, pour les besoins de la Nation ». Autant d’actes qui traduisent la volonté du Président de tenir « sa parole ».
Depuis 2015, le Burkina Faso est en proie à de nombreuses attaques djihadistes. Initialement concentrées au nord du pays, elles touchent désormais d’autres régions, notamment le nord-ouest et l’est. La plus meurtrière remonte au 14 novembre 2021. Elle visait un détachement de la gendarmerie à Inata. Bilan, 53 morts, dont 49 gendarmes et 4 civils.
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