Société

Les transports en commun défient le Haut patronat du transport

Mis à jour le 23 mars 2020
Publié le 23/03/2020 à 3:46 , , ,

Le haut conseil du Patronat des entreprises de transport routier de Côte d’Ivoire a recommandé aux différents conducteurs de prendre des mesures pour éviter la propagation du coronavirus dans le pays, à partir de leurs véhicules.

Pour les taxis communaux et taxis-compteurs, réduction du nombre de passagers de cinq (05) à 4, y compris le conducteur, soit deux passagers à l’arrière du véhicule et un à côté du chauffeur.

Aux différents minicars, communément appelés « gbaka », la non utilisation des sièges du milieu est la recommandation donnée. Pour les taxis intercommunaux de sept (07) places, l’occupation de cinq places doit désormais être de mise.

A tous les travailleurs, le lavage des mains est obligatoire (avec du savon, ou du gel hydroalcoolique) au moment de leur embarquement. Le port de cache-nez pour le conducteur et son convoyeur (ou apprenti) devrait être une des règles de sécurité sanitaire.

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Mais, les habitudes ont la peau dure, dit-on. Les consignes se respectent difficilement.

 « Les gbaka du Maroc (Yopougon, Abidjan ouest), les places du milieu sont occupées, d’Adjamé à la Riviera 3, c’est pareil », a constaté un journaliste de 7Info soulignant qu’aucun des conducteurs et des convoyeurs n’avaient porté de cache-nez ou de gants.

« De Grand-Bassam en passant par Adjamé à Yopougon, aucun Gbaka (mini car) ne respecte les consignes, de libérer les places du milieu. Je dis bien aucun », a insisté un internaute.

« De Cocody Angré jusqu’au carrefour la vie et même dans les warens les consignes ne sont pas respectées, c’est toujours 4 passagers dans les taxis communaux et 6 passagers dans les Warrens », dénonce un autre internaute.

Joint au téléphone par 7Info Diaby Ibrahim, le président du haut conseil du patronat des entreprises de transport routier a affirmé que les transporteurs respectent à 50% les différentes consignes établies. « Cela dépend des lignes, globalement, nous atteignons les 50% », indique-t-il, reconnaissant qu’il « y en a qui disent qu’ils n’étaient pas informés », a-t-il dit annonçant un déploiement de dispositif sur le terrain à partir du mardi 24 mars pour vérification sur le terrain. Un point global devrait selon le Directeur Général du haut Patronat des entreprises de transport routier de Côte d’Ivoire être fait ce mardi en fin de journée.

Sandra Kohet

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