Quelques heures après le discours du président de la République, Alassane Ouattara annonçant la levée de fermeture des maquis, bars, boîtes de nuit et lieux publics, les propriétaires expriment leur joie suite à cette décision.
Dame N’gouandi Ama dit Tata Momo dit attendre le soutien des autorités. « Je suis heureuse de cette réouverture. Nous avons beaucoup souffert pendant ce temps de fermeture. On reprend aujourd’hui mais avec quoi ? Nous allons reprendre difficilement nos activités car nous n’avons plus rien. Alors nous attendons de l’aide de la part de nos autorités. Nous avons le regard tourné vers le gouvernement » a-t-elle indiqué.
Koffi Alain, gérant du glacier « Chrisloda » au quartier Commerce, est « heureux de cette décision ». « Nous avons souffert pendant ce temps de fermeture suivi du couvre-feu. Pour la réouverture c’est bien mais nous n’avons pas les moyens pour bien reprendre. Mais nous allons toujours respecter les mesures barrières » a fait-il savoir. Point de convergence d’enfants et même de parents, en quête de glace, ce glacier a rouvert avec le retour des chaises et tables pour la consommation sur place. Après cette longue inertie, en ce matin, ce n’est pas la grande affluence à notre passage. Mais, en ce premier week end de fin du couvre-feu, les bouakéens retrouveront leurs réflexes d’ici peu.
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Une seule question sur les lèvres des tenancières et gérants de boîtes de nuit et bars.<< Avec quel moyens allons-nous reprendre ? >>. Pour le propriétaire de maquis-bar Ahoussi Sylvain, l’aide publique est plus que nécessaire car l’arrêt des activités, depuis fin mars dernier, leur a été préjudiciable.
Le gouvernement a décaissé 1700 milliards FCFA pour l’appui aux entreprises et artisans. Pour un meilleur usage, des fonds ont été créés et leur gestion, réservée au ministère de l’Economie et des Finances, sous la supervision de cabinets d’audit, tel qu’annoncé par le Chef de l’Etat dans son allocution à la nation ce jeudi soir.
A Bouaké, cette aide semble pour l’heure, ne pas être encore parvenue aux bénéficiaires. Toutefois, se sont-ils inscrits sur les différents plateformes créées à cet effet?
Oscar de Ouellé, correspondant régional
7info.ci
