Société

Examens scolaires session 2023, que risquent les fraudeurs ?

Mis à jour le 19 mai 2023
Publié le 19/05/2023 à 12:02 , , , ,

La période des examens de fin d’année scolaire c’est pour bientôt. La fraude est le principal défi auquel le ministère de l’Education nationale et de l’Alphabétisation est confronté chaque année. En dépit des efforts déployés pour lutter contre ce fléau en milieu scolaire, les fraudeurs arrivent toujours à passer entre les mailles des filets. Mais une fois de plus, ce ne sera pas sans conséquence.

 

 

Fouille méticuleuse avec détecteurs de métaux, présence intimidante des forces de l’ordre et vidéosurveillance instaurée depuis le lundi 13 juin 2022.

Un dispositif sécuritaire déployé par le ministère de l’Education nationale dans les centres de composition sur l’ensemble du pays. Objectif, mettre fin au phénomène de la fraude aux examens scolaires. Malheureusement, plus les stratégies de lutte évoluent, plus les méthodes des fraudeurs se peaufinent.

Selon Aliyou Fadiga, chef de service communication de la Direction des Examens et Concours (DECO), cet acte blâmable est lourd de conséquences.

« Pour ce qui est des sanctions applicables en cas de fraude, les candidats encourent un ajournement d’un an jusqu’à trois ans. Concernant les acteurs, ils risquent soit une sanction disciplinaire ou une suspension d’autorisation d’enseigner, plus trois ans d’interdiction de participation aux examens soit une interdiction permanente, plus des poursuites judiciaires », a révélé Aliyou Fadiga lors d’une formation, en vue de l’appropriation des stratégies de sensibilisation et de lutte contre la fraude aux examens scolaires de la session 2023.

 

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Une formation à l’attention des chefs d’établissements scolaires du privé et du public de la Direction régionale de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation (DRENA) d’Abidjan 1.

Pour lutter efficacement contre la fraude aux les examens scolaires session 2023, la DECO a opté pour une sensibilisation de proximité, en incluant tous les acteurs qui agissent en amont comme en aval dans l’organisation desdits examens.

Selon les statistiques des sanctions, pour les sessions 2020, 2021 et 2022, ce sont respectivement 16 180, 10 494 et 4 152 candidats au baccalauréat qui ont été sanctionnés sur l’ensemble du territoire national.

Au niveau du BEPC, pour les sessions 2020, 2021 et 2022, ce sont respectivement 248, 865 et 1 840 candidats au BEPC qui ont été sanctionnés sur l’ensemble du territoire national. Quant aux acteurs, de 655 sanctionnés en 2020 l’on est passé à 309 en 2021 et 331 en 2022.

Les épreuves écrites des examens à grand tirage démarrent par le CEPE le lundi 5 juin et s’achèvent le lundi 3 juillet par le Baccalauréat.

 

Maria Kessé
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