Des manifestants hostiles à la Mission de l’Organisation des Nations unies en République démocratique du Congo (MONUSCO), ont saccagé les locaux de la mission onusienne de Goma. C’était le lundi 25 juillet 2022.
Les soldats de la paix, ne sont-ils plus les bienvenus à Goma, ville de l’est de la République démocratique du Congo ? Dix jours après un appel du président du Sénat au départ des Casques bleus, le lundi 25 juillet 2022, les locaux de la Mission de l’Organisation des Nations unies en République démocratique du Congo (MONUSCO) ont été la cible d’une attaque. Des manifestants en colère réclamant avec insistance le départ des forces de maintien de la paix ont mis à sac le siège de la MONUSCO de Goma.
« La MONUSCO dénonce vigoureusement l’attaque de ses locaux à Goma, dans le Nord-Kivu, perpétrée par un groupe de pilleurs en marge d’une manifestation qui, de surcroît, a été interdite », indique un communiqué de la MONUSCO.
Que reproche-t-on à la MONUSCO ? Joint par 7info, Steeve Mbuyi Mulumba, un journaliste congolais fait savoir que la population accuse les Casques bleus de complicité avec les groupes armés qui sévissent dans cette région du pays.
« La population s’en est prise aux installations de la MONUSCO en pillant et en y mettant le feu. Elle exige le départ immédiat de la mission onusienne, car elle l’accuse de passivité et de complicité dans l’environnement d’insécurité qui y règne », a-t-il expliqué.
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Depuis plus de deux décennies, l’est de RDC est en proie de violences du fait de groupes armés qui commettent des exactions sur les populations civiles.
