Santé

CHU de Bouaké : un médecin interne agressé par le parent d’un patient, ses collègues crient justice

Mis à jour le 7 février 2022
Publié le 06/02/2022 à 6:59

Tout le personnel soignant du CHU de Bouaké a observé un arrêt de travail le vendredi 4 février. La raison, l’un des leurs a été victime d’agression par le parent d’un patient.

 

C’était chaud le vendredi 4 février 2022 au CHU de Bouaké. Le personnel soignant était en colère. Les médecins de ce grand centre de santé manifestaient contre l’agression d’un professeur de chirurgie. L’enseignant de médecine a été passé à tabac par le parent d’un patient le mercredi 2 février 2022.

« Avant hier, l’une de nos collègues a été sauvagement tabassée par le parent d’un patient alors qu’elle faisait son travail », déplore Dr Soumahoro, un interne des hôpitaux au CHU de Bouaké, tel que rapporté dans une vidéo sur le réseau social Facebook.

Et de souhaiter que :Désormais tout agent de santé qui est agressé par un parent de patient quelque soit le motif, l’agresseur doit être poursuivi par le justice ».

Cet acte n’est pas le premier dans cet hôpital universitaire. Selon l’information, c’est le deuxième en moins d’une semaine au CHU de Bouaké. Alors que le premier cas peinait à trouver solution, un autre membre du personnel soignant a aussi été victime d’agression de la part du parent d’un patient.

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Ces faits ont suscité la réaction des collègues des médecins agressés. Mécontente, l’Association des internes des hôpitaux de Côte d’Ivoire (AIHCI) a produit un communiqué. Dans le document dont 7info s’est procuré copie, Dr Keïta Souleymane, le secrétaire général de l’AIHCI invite les autorités à prendre toutes les dispositions pour éviter que de tels cas ne se reproduisent.

 » L’Association des internes des hôpitaux de Côte d’Ivoire (AIHCI) condamne fermement cet acte ignoble dont a été victime notre collègue et prend à témoin toute l’opinion nationale et internationale ainsi que toutes les autorités compétentes afin que cet acte ne reste impuni », lit-on dans le document.

Pour l’heure les raisons de la violence dont a été victime le chirurgien ne sont pas encore connues.

 

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