Côte d’Ivoire Eco-business

Cajou, les transformateurs locaux broient du noir

Mis à jour le 16 mars 2022
Publié le 17/03/2022 à 9:00

Il n’est pas facile actuellement d’être un transformateur local de la noix de cajou en Côte d’Ivoire. Les usines sont à l’arrêt, faute d’approvisionnement, apprend 7info.

Il y a seulement un mois que la campagne de la noix de cajou a été lancée en Côte d’Ivoire. Mais déjà des problèmes sont enregistrés au niveau de la filière. La transformation locale peine à être effective. Les usines locales de transformation sont à l’arrêt.

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En cause, un manque de produits pour faire tourner les machines. Les transformateurs locaux se plaignent des firmes asiatiques. Ces dernières leur livreraient une concurrence déloyale en achetant les produits à des prix élevés avec les paysans. Toute chose qui impacte la vitalité des entreprises locales de transformation. Le prix du kg de cajou fixé par le gouvernement pour cette campagne est de 305 FCFA.

« La campagne a commencé depuis un mois et nos usines resteront vides encore une fois en raison de l’absence de plan de soutien », s’inquiète le Groupement des transformateurs du Cajou en Côte d’Ivoire (GT-CI), tel que rapporté par l’AFP.

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Face à la concurrence asiatique, les transformateurs locaux appellent au soutien du gouvernement pour permettre à la filière de mieux de se porter. La Côte d’Ivoire, premier pays producteur mondial de cajou avec plus d’un million de tonnes, envisage une transformation locale de 17% en 2022 et 50% à l’horizon 2025. Jusque-là, moins de 10% des produits passent par les usines locales.

Avec cette situation décrite, il sera bien difficile d’atteindre cet objectif tant la survie des transformateurs locaux elle-même est menacée.

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